La vigne émondée (Jn 15,2)
Dans la Bible,
Jésus dit que la Vigne, c’est lui. Le Père, c’est le vigneron. Les ceps, c’est nous. Les ceps portent du fruit s’ils sont greffés sur la vigne (un cep tout seul sur la plage ne porte pas de fruit). Jésus ajoute que quand le cep ne porte pas de fruit, il l’enlève de la vigne. Et quand il porte du fruit, il l’émonde, ça veut dire qu’il le taille quand-même, il le nettoie, il le purifie des « gourmands », ces petites branches qui utilisent de la sève pour rien.
Dans la BD,
on trouve l’image du lapin qui taille la vigne avec un gros sécateur à la case 8 de la page 34.
C’est au moment où l’ours désespère. Il faut revenir se greffer sur la vigne, sur le Seigneur, et non laisser les gourmands pomper l’espérance.
Et moi,
ai-je remarqué que la vie chrétienne ne me laissait jamais tranquille ? Quand j’ai besoin de me convertir, paf, le Seigneur me le fait remarquer.
Et quand tout va bien, paf, le Seigneur émonde quand-même tel ou tel aspect de ma vie : mon affectivité pas en place, ma prière à réajuster, une prise de conscience de quelque chose à changer, une habitude à mettre de côté. En général, quand on se laisse « émonder », c’est qu’on est dans le bon chemin…