Samedi 1 Le Seigneur guérira son peuple
Lecture du livre d’Isaïe (Is 30,12-21. 23-26)
Peuple de Sion, toi qui habites Jérusalem, jamais plus tu ne pleureras. Quand tu crieras, le Seigneur se penchera vers toi. Dès qu’il t’aura entendu, il te répondra. Dans l’angoisse, le Seigneur te donnera du pain, et de l’eau dans la détresse. Celui qui t’instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront. Quand tu devras aller ou à droite ou à gauche, tes oreilles entendront celui qui te dira : « Voici le chemin, prends-le ! » Le Seigneur te donnera la pluie pour la semence que tu auras jetée en terre, et le pain que produira la terre sera riche et nourrissant. Ton bétail ira paître, ce jour-là, sur de vastes pâturages. Les bœufs et les ânes qui travaillent dans les champs mangeront un fourrage salé, étalé avec la fourche. Sur toutes les montagnes et sur toutes les hauteurs couleront des ruisseaux. Au jour du grand massacre, quand tomberont les tours de défense, la lune brillera comme le soleil, le soleil brillera sept fois plus, — autant qu’en une semaine entière —, le jour où le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira ses meurtrissures.
BREVE EXPLICATION DE LA PAROLE
Dieu fera miséricorde à son peuple, il accordera consolation et bonheur. Voilà ce que promet le prophète. Cette promesse est une réponse de Dieu envers celui qui revient vers lui. On aimerait être béni, recevoir maintenant, là, tout de suite, la réalisation de cette promesse.
« Voici le chemin, prends-le ! »
QUESTION DU JOUR :
-Et moi, à quelles conditions suis-je prêt(e) à investir 100% de ma personne ? Qu’est-ce que j’attends de l’autre ?
-Et qu’est-ce que je pense que Dieu attend de moi aujourd’hui ?
» Marche après marche, sinon je vais faire-demi tour !
Cap direct vers le haut, on dirait qu’un grand Amour M’ y attend »
( Je sais ce n’est pas de moi pour l’interprétation de la clarté du haut des marches, St Augustin, pardon, c’est beaucoup moins bien dit que toi. Mais c’est ce que j’ai trouvé de mieux pour tenter chaque jour la même escalade-ascension : Me brancher sur Lui, mon moteur, l’appeler au secours quand ça devient trop dur et recommencer quand je suis tombée ou redescendue par paresse , découragement ou et surtout manque d’Amour.
Fatiguée, tentée, déconcentrée, éprouvée ou juste débranchée de Sa Source …regarder vers Sa lumière…et me laisser faire…C’est Lui l’ascenseur des mauvaises heures.
Aie ! mes genoux !!!
Il est où l’ascenseur ???
Montons, même si c’est plus fatiguant: la vue sera plus large, la lumière plus éclatante!
Sans toi, Lapin Bleu, je peine à réfléchir… les explications de ton auteur me suffisent à peine et son dessin me manque.
Heureusement, dans l’Évangile de la messe d’aujourd’hui je crois que Jésus me donne une réponse.
Que me demande Dieu ? Tout simplement de prendre le relai et d’aller « aux périphéries », à la suite des Douze « proclamer que le royaume des Cieux est tout proche »…
Sûr qu’Il souhaite que je m’investisse à 100 % !!!
Ouaip! C’est bien vrai!