La drachme perdue (Lc 15-8-10)
La drachme est une monnaie au temps de Jésus comme l’Euro chez nous aujourd’hui. L’histoire est celle d’une femme qui a 10 drachmes et qui en a perdu une dans sa maison. Elle cherche, allume une lampe et balaie, tant qu’elle ne l’a pas retrouvée. Dans les maisons, du temps de Jésus, le sol était en terre battue. La pièce pouvait bien s’être glissée dans une fente. La femme ne se dit pas « ce n’est pas grave d’en avoir perdue une, il m’en reste 9 » (une drachme était l’équivalent d’une journée de travail, donc c’est comme si elle avait perdu un billet de 50 euros… Elle ne se dit pas « ce n’est pas grave, il m’en reste 450 »).
Enfin, quand cette femme a retrouvé sa pièce, elle prévient ses voisines et ses amies pour leur faire partager sa joie. Et la morale de la parabole, c’est qu’il y a plus de joie au ciel pour un pécheur qui se convertit que pour 99 (qui se croient) justes et qui pensent n’avoir pas besoin de conversion. C’est l’histoire de Dieu qui vient à notre rencontre, qui nous cherche jusqu’à ce qu’on accepte de se laisser trouver par lui, de le regarder, de l’aimer. Bref, à chaque fois que j’accepte de me remettre en question, de me convertir, il y a une joie folle au ciel, chez les anges.
Dans la BD,
l’image est dans la première case de la page 43, lorsque les moutons acceptent de réintégrer la brebis dans la famille. On voit en arrière-fond (en-haut à droite) un lapin qui saute en l’air en montrant une pièce qu’il a retrouvée.
Saint Luc utilise deux autres paraboles pour arriver à la même conclusion dans son évangile, dans le même chapitre 15. Il y a la parabole de la brebis perdue et retrouvée et la parabole des deux fils. Tu peux aussi les lire, elles sont très belles.
Et moi,
est-ce que je crois qu’il y a une joie immense au Ciel à chaque fois que je décide de chercher la vie ? A chaque fois que je décide d’abandonner une voie mauvaise ? A chaque fois que je vais confesser mes péchés à Dieu par l’intermédiaire d’un prêtre ? Pourquoi est-ce que j’empêcherais qu’il ait de la joie au Ciel ? Pourquoi est-ce que je me priverais du bonheur d’être près de Dieu et lui près de moi ? Vas-y, fonce !