Année C – Temps Ordinaire 27ème Dimanche

Té-moin que rien ? 

1ère Lecture : Habaquq 1,2…4
Psaume 94
2ème Lecture : 2 Timothée 1,6…14
Evangile : Luc 17,5-10
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 Pour aller plus loin

Détails

-Allez, on ressort un vieux dessin de 1996. Ne nous y trompons pas, sur ce dessin, il n’y a pas le « bon lapin » et le « mauvais lapin » ; les deux sont bons. Différents mais bons. Les deux témoignent de leur foi. Celui de gauche est moins à l’aise, c’est sûr, mais il a le mérite de ne pas taire sa foi.

Questions

-Dans le catéchisme de l’Eglise catholique, au paragraphe 1270 il est écrit  « Devenus fils de Dieu par la régénération baptismale, les baptisés sont tenus de professer devant les hommes la foi que par l’Eglise ils ont reçue de Dieu » et de participer à l’activité apostolique et missionnaire du Peuple de Dieu.
-La foi, c’est un cadeau. La foi, je ne l’ai pas inventée. La foi me permet de vivre ma vie quotidienne autrement, plus dans la paix, la bienveillance, l’amour, la douceur (c’était la deuxième lecture de dimanche dernier : 1 Timothée 6,11)
-Si on a découvert un médicament miracle ou un raccourci, en général, on le propose à d’autres.
-Si on a découvert une recette succulente, on la fait profiter à d’autres.
-Si on a vu un film exceptionnel, on n’attend pas pour en parler à d’autres.
Et si on a découvert le Seigneur de Gloire, le Dieu si proche ? Le garder pour soi est criminel (le terme n’est pas trop fort, vu que le Seigneur peut sauver, relever, transformer). Ne pas parler de Dieu pour celui qui l’a découvert, ce serait « non assistance à personne en danger ».
-J’ai encore entendu cette semaine qu’un jeune ne voulait pas venir au caté parce que ses copains se moquaient de lui « Tu vas au caté ? C’est trop nul ». Pour certains, ça suffit à les décourager. Alors qui fera la balance pour l’aider à pencher de l’autre côté ? Chrétiens, soyons inventifs pour faire passer le message du Christ qui, entre parenthèses, est le PLUS BEAU DU MONDE !
Allez, une petite page de la BD qui sort en nov 2016, en exclu

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En acte dans votre vie demain !

5 réflexions sur “Année C – Temps Ordinaire 27ème Dimanche”

  1. Me revient un souvenir d’un pélé d’étudiant à Chartres…J’étais un peu paumée, je trimbalais un petit copain pas motivé ni par la foi ni par l’engagement qui lançait des regards appuyés à tout ce qui portait jupons ou jean féminin…Pourtant on était pas au royaume des tentations avec nos K-Way et nos godillots de marche crottés…
    J’étais en souffrance, pas confessée depuis la confirmation ou la profession de foi…Récemment majeure mais paumée….MAIS là…
    Il y avait deux séminaristes, l’un boute en train l’autre intériorisé, l’un volubile et drôle , l’autre méditatif, l’un extraverti, charismatique, l’autre presque timide, l’un tout en muscle et l’autre tout en hauteur déjà un peu courbé par sa grande taille filiforme…
    Je les observais amis pourtant aux antipodes en me disant que Dieu faisait vraiment son marché partout et en tous…Je me reconnaissais plus dans le bon vivant que dans ce qui m’apparaissait l’austérité du second…
    Et pourtant alors que je peinais à aller en confession dans la grande prairie, le discret a vu mon malaise attentif à mes signes de stress…Il m’a demandé si j’avais un souci…comme si il le savait déjà et qu’il avait tout compris…
    Il m’a dit « Quand on a perdu un peu le Seigneur de vue, il ne faut pas aller au plus détaillé, au plus compliqué, il faut prendre dans le sac qui pèse sur le dos les plus gros cailloux, ceux dont on a le plus mal et le plus honte et il faut les déposer sans en oublier…Le Seigneur après fait un prix groupé et les plus petits, ceux qu’on risquent d’oublier qu’on serait tenté d’invoquer pour combler ou omettre les plus gênant, il les emporte avec les plus lourds…. »
    Et c’est tout et il s’est remis a prier avec son chapelet….et ça m’a pris d’un coup et j’ai traversé la pelouse et je me suis agenouillée….
    C’est un moment les plus fort d’abandon et de pardon que j’ai reçu, porté par un futur prêtre que j’avais largement sous-estimé et qui m’a permis de retrouver le chemin de moi-même et du Vrai sens que je voulais donner à ma vie, ça a tout changé….même si ça a pris du temps..
    En regardant ces deux lapins , c’est en voyant le plus timide que je me souviens combien ce prochain prêtre m’a été signe de Dieu ce jour-là. Juste à l’écoute et disponible dans sa fragilité avec la force de sa prière…sans faire beaucoup de bruit…
    Merci , lapin bleu, j’avais failli l’oublier…!!!

  2. « Seigneur augmente en nous la foi ! » C’est dans l’Évangile d’aujourd’hui…
    Depuis longtemps cette phrase fait partie de ma prière quotidienne… mais je vais maintenant ajouter la belle prière dite par le Lapin Bleu (pas encore bleu) dans le dessin n° 9 de « Comment es-tu lorsque tu témoignes ? »

    « Seigneur, donne-moi ton Esprit pour que je ne blesse personne dans mes paroles et pour que tu parles toi-même à ceux qui écouteront. Donne-moi de me faire comprendre. »

  3. « Malheur à moi si je n’annonçais ps l’Evangile » c’est une phrase qui a appelé un jeune prêtre , elle ne le quittait pas et du coup il a finit par céder….et il m’a touchée en écho, comme d’hab !
    Sauf que la question suivante c’est COMMENT ?
    Comment être « t’es-moins que rien?  »
    Et du coup à se tâter pour savoir comment faire au mieux, la sagesse populaire nous serine que le mieux est l’ennemi du Bien…
    Sans devenir minimaliste, en représentation sans fond, se dispenser de formation et d’approfondissement et de soutien à tous vents, il est urgent non d’attendre mais surtout de prier en agissant et d’agir en priant …
    Le serviteur inutile est attendu à la caisse centrale des petites mains maladroites au grand coeur bancal…
    En préparant la messe des 10 lépreux, celle d’après dimanche prochain, je suis tombée sur cet hymne chanté un peu lent parfois sur le net , mais qui m’a paru lumineux et comme il ne m’a rien coûté puisqu’il m’a été donné , je transmets…comme la foi finalement….
    Donner ce qu’on a reçu
    et le reste Dieu y pourvoit au centuple !!!
    Car IL compte d’une façon bien peu numéraire Notre Père !
    (Psaume composée par Charlotte Elliott handicapée)

    1. Tel que je suis, sans rien à moi, sinon ton sang/ versé pour moi,
    Et ta voix qui m’appelle à toi, Agneau de Dieu, je viens. Je viens!

    2. Tel que je suis, bien vacillant, En proie au doute à chaque instant,
    Lutte au dehors, crainte au dedans, Agneau de Dieu, je viens. Je viens!

    3. Tel que je suis, Ton Cœur est prêt à prendre le mien tel qu’il est,
    Pour tout changer, Sauveur parfait ! Agneau de Dieu, je viens. Je viens!

    4. Tel que je suis, Ton grand Amour a tout pardonné sans retour.
    Je veux être à toi dès ce jour; Agneau de Dieu, je viens. Je viens!

  4. « Tu vas au caté ? C’est trop nul ». Celui qui est nul, c’est celui
    qui rougit comme une fille quand il doit dire: « Je t’aime! » Et moi, c’est parce que j’aime Dieu que je vais au caté, et je n’ai pas honte de le dire. Tu ferais mieux de grandir et d’être moins
    dans l’erreur dans tes affirmations gratuites et orgueilleuses. Et puis, tu sais quoi? Je suis fier de te paraître nul, à toi qui ne comprend rien à rien et qui se complait dans les apparences,
    au lieu de cultiver le vrai et le profond. Alors reste dans ta superficie, et laisse moi dans la nullité dont tu m’accables, et qui est un trésor aux yeux de Dieu.

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