-Je veux la première place !!!
-Pas nouuuuuuuuuus !
1ère Lecture : Ecclésiastique 3,17-18, 20, 28-29
Psaume 67
2ème Lecture : Hébreux 12,18-19, 22-24
Evangile : Luc 14,1, 7-14

Pour aller plus loin
Détails
-L’Evangile de ce dimanche nous parle de la première et de la dernière place.
-Ce dessin pourrait actualiser la parabole ; le fauteuil du pilote est sans doute plus large et confortable que celui d’un quelconque passager, mais avec le confort du pilote, il y a aussi la responsabilité de conduire les passagers à bon port. Je peux donc chercher une place supérieure à mes compétences et mettre d’autres personnes en péril ou en difficulté.
-Sur le dessin, on voit sept lapins. Ce sont les sept vertus (foi, espérance, charité, prudence, justice, tempérance et force) qui embarquent…ou pilotent. A chacune sa place.
-Ces sept vertus feront en sorte que l’avion de la compagnie Air Nidiskal (hernie discale) puisse tout de même voler, malgré sa souffrance.
Questions
-Et pour moi, dans ma semaine, quelle sera la vertu qui pilotera l’avion de ma vie ?
-Il y a une vertu qui attend en bas, avec une valise. Pour moi, qu’est-ce que ce que ça signifie ?
-Se mettre à la dernière place ne veut pas dire tout derrière, au fond, mais à la place qui est la mienne. Quelle est-elle pour moi ?
Je ne sais pas si il y a une dernière et une première place,…J’ai souvent pensé que Dieu ne savait pas compter ou alors à l’envers….
Quand on parle de place il me revient celle à la droite du Père ? qui dit qu’il faudra alors le suivre jusqu’à la croix…
Il y a les premiers qui seront les derniers ?
Mon premier écho à ces mots c’est plus la meilleure part …et là il est plus question de personnalité peut-être , de charisme, que de devant de la scène au spectacle, au match de foot ou de rugby, ou sur le sommet d’un podium…
Il me revient une citation de mon grand-père, d’Anatole France, de Bernanos,
« la meilleure part c’est celle qu’on accepte avec joie…. » et peut-être petit lapin que la joie est plus simple et spontanée quand en effet cette place correspond à nos compétences…
Je ne parle pas d’une joie euphorique d’excitation que peut donner la sensation de pouvoir ou d’être au dessus de la mêlée, d’orgueil, je pense à cette joie paisible et indéboulonnable, qui permet de ressentir la certitude d’être là où on doit être, là où on était attendu, espéré, là où tout prend sens…et parfois, juste parce que même dans la souffrance, il nous était impossible d’être ailleurs qu’aux côtés d’une personne pour qui c’est l’épreuve… Cette joie du juste qui accomplit sa mission d’aimer…et accepte de se laisser surprendre par Ses
inattendus..
Cette semaine qu’elle sera la vertu qui pilotera ma vie… J’appelle de mes voeux celle qui me manque ? La tempérance, ou la prudence ( et pas l’inertie !) et un bon surplus d’espérance pour attaquer la nouvelle année scolaire qui vient, cette espérance fragile qui manque de s’éteindre quand on n’y veille plus .
La vertu qui attend en bas avec une valise (sous les yeux ? ) ce serait la force…Celle qui manque pour faire le voyage de la vie et prend la ligne de l’amour, celle qui fait qu’on reste en bas de la passerelle si on ne s’en munit pas ,
celle qui fait qu’on en a plein le dos de la Air -Ni disKal ou ni d’autre pathologie du corps qui en supporte trop…
Je ne parle pas de cette force des biscottes, mais de celle de la lumière , de l’énergie qui va de l’avant en confiance, du starter de l’existence, de la persévérance aussi…
Cette force pugnace et têtu qui anime ces grands saints quand ils savent être sur le bon le juste chemin et qu’ils se battent contre tous les tiédouilles, les rabats-joies et les complexés de ne pas en faire assez qui les accusent d’en faire trop à vouloir changer (améliorer? ) le monde ?
Ceux dérangés par l’enthousiasme (qui veut dire Dieu intérieur : en Théo) des créatifs qui ne sont pas que rêveurs mais avec l’aide du Seigneur qui deviennent des réalisateurs…pas des beaux parleurs…
Ceux qui se sentent humiliés ou mis à l’ombre par la lumière des marcheurs… au lieu de mettre un peu d’huile dans leur lampe…ou d’en demander un peu pour eux sans attendre qu’il y ait un grand feu dont ils agitent la menace de trop de Cendres, sans en voir ni la lumière ni la chaleur…
Cette vertu de la force tranquille (rien à voir avec une certaine campagne politique!) qui fait que quand on, -quand je- en manque on-j’-accuse l’autre d’en avoir fait abondance au lieu de pointer que c’est ma défaillance dont je devrai prendre conscience, je ne risque pas de combler ma béance !
Surtout en omettant qu’abondance de Bien ne nuit pas…
La place qui est la mienne ?
C’est celle que j ‘ai le pouvoir de choisir comme Marie, mais celle aussi que me propose les « événements de la vie » et dans lesquels je m’efforce de discerner l’appel à Etre…et à donner …
Comptant sur le Christ pour me remplir quand je serai vidée, en tentant de ne pas me débrancher de la Source, pour savoir recevoir le carburant nécessaire au voyage…
La juste place, ma juste place c’est celle qui donne sens à l’existence fut elle aussi futile que d’apprendre à aimer les miens et ceux qui sont sur mon chemin…
C’est celle qui me fait me lever malgré moi, répondre présente parfois sur des projets que je ne pensais pas faits pour moi et dans lesquels, de toutes façon, Sa Présence est la seule réponse .
Je parlais des biscottos et pas des biscottes !
Je ne sais pas si il y a une dernière et une première place,…J’ai souvent pensé que Dieu ne savait pas compter ou alors à l’envers….
Quand on parle de place il me revient celle à la droite du Père ? qui dit qu’il faudra alors le suivre jusqu’à la croix…
Il y a les premiers qui seront les derniers ?
Mon premier écho à ces mots c’est plus la meilleure part …et là il est plus question de personnalité peut-être , de charisme, que de devant de la scène au spectacle, au match de foot ou de rugby, ou sur le sommet d’un podium…
Il me revient une citation de mon grand-père, d’Anatole France, de Bernanos,
« la meilleure part c’est celle qu’on accepte avec joie…. » et peut-être petit lapin que la joie est plus simple et spontanée quand en effet cette place correspond à nos compétences…
Je ne parle pas d’une joie euphorique d’excitation que peut donner la sensation de pouvoir ou d’être au dessus de la mêlée, d’orgueil, je pense à cette joie paisible et indéboulonnable, qui permet de ressentir la certitude d’être là où on doit être, là où on était attendu, espéré, là où tout prend sens…et parfois, juste parce que même dans la souffrance, il nous était impossible d’être ailleurs qu’aux côtés d’une personne pour qui c’est l’épreuve… Cette joie du juste qui accomplit sa mission d’aimer…et accepte de se laisser surprendre par Ses
inattendus..
Cette semaine qu’elle sera la vertu qui pilotera ma vie… J’appelle de mes voeux celle qui me manque ? La tempérance, ou la prudence ( et pas l’inertie !) et un bon surplus d’espérance pour attaquer la nouvelle année scolaire qui vient, cette espérance fragile qui manque de s’éteindre quand on n’y veille plus .
La vertu qui attend en bas avec une valise (sous les yeux ? ) ce serait la force…Celle qui manque pour faire le voyage de la vie et prend la ligne de l’amour, celle qui fait qu’on reste en bas de la passerelle si on ne s’en munit pas ,
celle qui fait qu’on en a plein le dos de la Air -Ni disKal ou ni d’autre pathologie du corps qui en supporte trop…
Je ne parle pas de cette force des biscottes, mais de celle de la lumière , de l’énergie qui va de l’avant en confiance, du starter de l’existence, de la persévérance aussi…
Cette force pugnace et têtu qui anime ces grands saints quand ils savent être sur le bon le juste chemin et qu’ils se battent contre tous les tiédouilles, les rabats-joies et les complexés de ne pas en faire assez qui les accusent d’en faire trop à vouloir changer (améliorer? ) le monde ?
Ceux dérangés par l’enthousiasme (qui veut dire Dieu intérieur : en Théo) des créatifs qui ne sont pas que rêveurs mais avec l’aide du Seigneur qui deviennent des réalisateurs…pas des beaux parleurs…
Ceux qui se sentent humiliés ou mis à l’ombre par la lumière des marcheurs… au lieu de mettre un peu d’huile dans leur lampe…ou d’en demander un peu pour eux sans attendre qu’il y ait un grand feu dont ils agitent la menace de trop de Cendres, sans en voir ni la lumière ni la chaleur…
Cette vertu de la force tranquille (rien à voir avec une certaine campagne politique!) qui fait que quand on, -quand je- en manque on-j’-accuse l’autre d’en avoir fait abondance au lieu de pointer que c’est ma défaillance dont je devrai prendre conscience, je ne risque pas de combler ma béance !
Surtout en omettant qu’abondance de Bien ne nuit pas…
La place qui est la mienne ?
C’est celle que j ‘ai le pouvoir de choisir comme Marie, mais celle aussi que me propose les « événements de la vie » et dans lesquels je m’efforce de discerner l’appel à Etre…et à donner …
Comptant sur le Christ pour me remplir quand je serai vidée, en tentant de ne pas me débrancher de la Source, pour savoir recevoir le carburant nécessaire au voyage…
La juste place, ma juste place c’est celle qui donne sens à l’existence fut elle aussi futile que d’apprendre à aimer les miens et ceux qui sont sur mon chemin…
C’est celle qui me fait me lever malgré moi, répondre présente parfois sur des projets que je ne pensais pas faits pour moi et dans lesquels, de toutes façon, Sa Présence est la seule réponse .
Je suis bien heureuse de te retrouver, Lapin Bleu, et je suis contente si tu as pu prendre un peu de repos !
Tu sais (ou pas) je fais partie d’une petite Fraternité Diocésaine dont l’une des « obligations » est de méditer chaque semaine l’Évangile du dimanche suivant. J’aime la Parole, je le dis souvent, et comme je suis gourmande j’en rajoute et je prépare toujours les quatre Textes. Aussi, lorsque je peux commencer ma réflexion avec le dessin de la semaine c’est fête !!!
Ensuite, je cherche « le fil » qui généralement relie les textes. C’est fou ce que ce petit exercice m’aide à être attentive pendant la messe, d’abord aux lectures puis ensuite à l’homélie.
J’invite tous ceux qui ne la connaissent pas encore à expérimenter cette méthode toute simple !
Je ne sais trop quelle serait « ma place » dans l’avion d’Air Nidiscal mais j’avoue que ses problèmes vertébraux me font bien rire !!!
Plus sérieusement, cette place qui m’est attribuée a peu d’importance :
Pour faire référence à l’Évangile de dimanche passé, (voir Luc 13, 24), l’essentiel est que je sois digne de participer à ce voyage qui peut-être me permettra d’entrer par « la porte étroite »…
Je relis ma page d’écriture et mon égoïsme me saute aux yeux :
Ce n’est pas seulement pour plaire à Jésus, ni vraiment pour réaliser le dessein que Dieu a sur moi que je souhaite le Ciel ! Non ! Je constate que c’est probablement aussi tout simplement pour assurer mon propre bonheur !
Mon Dieu, que je suis encore loin de Toi !
Vu que je subis une récidive de mon cancer, la vertu qui pilote mon avion est la foi. Celle qui attend en bas est la force, car, si elle ne monte pas dans l’avion, j’irai au ciel. Quant à la
dernière place, c’est celle que Dieu m’a fait le privilège de pouvoir occuper. Et j’ai réellement vécu ça dans le vol qui m’a ramené à Manaus (chez moi) à mon retour de France, puisque nous
occupions les derniers sièges, sans confort, pendant 4h, de Sao Paulo à Manaus.
Je ne sais pas où vous êtes Jean désormais…mais dans ma prière de ce matin surement 🙂
Cancer de m…. qu’au moins qu’en sert à Dieu !
« Se mettre à la dernière place ne veut pas dire tout derrière, au fond, mais à la place qui est la
mienne ».
Interprètation intéressante!
Dessins toujours aussi top ! Génial !