8. Le caroubier

Le caroubier « rarouv »

 

Dans la Bible,

c’est un bel arbre qui peut atteindre 10 mètres de haut et vivre plusieurs siècles. Il a souvent un tronc tordu. Le bois est dur et pesant et on le recherche en menuiserie et ébénisterie. La ramure est puissante et touffue. On  apprécie son ombre. Le fruit du caroubier est formé d’une enveloppe épaisse, verte et luisante (non, ça n’a rien à voir avec un « vert luisant »), ressemblant à une gousse de haricot. A maturité, le fruit à saveur douce et sucrée devient brun. On l’utilise en sirop et en confiserie, ou encore en teinture pour son jaune éclatant. Saviez-vous par exemple, que de là vient l’origine du mot « carat » utilisé pour la mesure de l’or. La graine du caroubier s’appelle « qirat » en arabe.

Dans la Bible, il n’est fait mention qu’une seule fois du mot caroube. C’est dans l’Évangile de Luc (15,15-16) lorsque le « Fils prodigue », affamé, garde les cochons et qu’il aurait bien voulu manger les caroubes qui leur étaient destinées.

 

Dans la BD,

on voit un caroubier en page 21 (derrière la vache)GAT21-01-Lapinbleu

La vache fait mention du jour du grand pardon. C’est un peu comme si ce jour était arrivé pour le Fils perdu de l’Évangile de Luc, celui qui voulait faire sa vie seul. Au pied d’un caroubier, il se remet en question et son cœur s’ouvre au pardon de Dieu.

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