Chameau « gamal », « bêrer »
Sous la dénomination « chameau », on pense plutôt au dromadaire dans les régions du Proche-Orient. Mesurant plus de 2,50 mètres de haut, il est adapté à la course et à la marche sur des sols mouvants, grâce à ses pattes à deux doigts aux soles élastiques. Comme son nom l’indique, le dromadaire (du grec « dromas » : le coureur), peut parcourir 100 km en une journée. Il subsiste en mangeant très peu et en pouvant ne rien boire durant 2 à 3 semaines. Il détecte l’eau de loin, et quand il fait le plein, c’est tout de suite presque 200 litres. C’est un trésor pour les caravaniers car il a une ouïe excellente, une bonne vue et un odorat très fin. La chamelle peut donner chaque jour jusqu’à 6 litres d’un lait très riche. Comme il faut bien aussi des défauts au chameau/dromadaire, il est plutôt rancunier, peu affectueux et d’une humeur parfois exécrable.
Dans la Bible,
posséder un chameau est un signe de richesse. Job avait des chameaux en pagaille avant de tout perdre. Jésus reprend peut-être ce lien de richesse en disant qu’il est plus facile à un chameau de passer dans un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. Mais lorsque nous sommes dans sa main, ça devient possible.
Dans la BD,
on en voit un p 11, case 3.
Pour le coup, celui-ci n’a pas de charge sur son dos, mais il sert d’autobus pour amener à Jésus. Dans notre vie, on rencontre aussi ce genre d’autobus de la foi.