La tentation n’est pas un péché. Le péché vient seulement quand je décide d’accomplir ce qui me tente.
Le serpent sait comment s’y prendre avec nous :
D’abord, il est à l’affût, il nous guette
ensuite, il rejoint ce qui semble être un besoin pour nous :
« tu dois avoir super faim, non ? ». Forcément, l’autre répond oui… Alors le serpent va plus loin « c’est gratuit, profite ».
Mais est-ce que le fait que ce soit gratuit me donne tous les droits ? Comment est-ce que je me comporte avec des choses gratuites ou illimitées, c’est du même ordre (nourriture, forfait de téléphone) ? Est-ce que je sais rester mesuré ?
Avec le péché, tout est une question de mesure. La question est comment est-ce que je me maîtrise ? Est-ce moi qui décide d’arrêter de manger, ou est-ce quand le plat est vide que je n’ai plus le choix ?
Est-ce moi qui m’arrête de téléphoner ou est-ce quand ma batterie est morte que je n’ai plus le choix ?
Pareil dans tous les domaines. En fin de compte, QUI décide ? Les choses ou ma volonté ?
Et enfin, le serpent joue avec la peur du manque « allez, un petit dernier pour la route ». Souvent, on veut faire des réserves pour « si jamais… ». Là encore, je peux me poser la question de « qu’est-ce qui me fait agir ainsi ? »