-L’héritage, c’est le cornet de glaces : il est prévu pour deux boules (un héritage pour deux personnes)
-Le nombre de boules et les parfums différents montrent que l’héritage est important. Ici, c’est le lapin jaune qui mange tout, d’un air narquois (le vilain méchant !)
-Le lapin vert tire le bras de Jésus pour qu’il rende le verdict. On note que ce lapin est tourné vers son frère et qu’il ne regarde même pas Jésus. Il est « dans son truc ». Il veut se servir de Jésus pour son affaire, et non pas servir Jésus.
-Et au loin, la mort arrive, guillerette. Elle propose une solution toute faite ; les faucher tous les deux. Héritage ou pas, affaire classée !
-L’héritage « fond » (regarde les boules du dessus). Ca veut dire qu’il « passe », qu’il n’est pas éternel.
Questions
-Ce lapin vert devient pratiquant le jour où il a quelque chose à gagner. Là, il vient voir Jésus. Et il vient le voir non pas pour l’écouter, mais pour lui dire ce qu’il doit faire.
-Et moi, est-ce que ça m’arrive d’avoir cette attitude-là ?
-Est-ce que je peux me souvenir de la dernière fois où j’ai été ce genre de pratiquant-là ?
-En quoi ai-je évolué ?
4 réflexions sur “Année C – 18ème dimanche du temps ordinaire”
béa-titude
Héritage …Tout un programme…le sens du mot vient de : recevoir par succession, succession c’est à la suite…en l’occurrence de la mort, un peu comme si on prenait la suite…dans la chaîne humaine…
Il y a des héritages de biens, des héritages, d’affectif, des héritages de valeurs, de foi, des héritages d’histoires, avec un plus ou moins grand « H..c’est une transmission… quelque chose qui enrichi une personne dans sa construction ou la blesse, comme le péché originel ?
Il y avait une série qui disait « j’ai reçu l’amour en héritage »…avec la vendetta , c’est la haine qui est transmise…
Mais là, on a l’air de parler que de matériel, de possession-consommation, le petit voleur déguste la glace sans culpabilité avant qu’elle ne fonde…
A-t-il tord ? il devrait ? il prend…
Vue la taille de la glace on peut penser qu’il va en faire une indigestion, un surdosage…On voit juste que le mot partage, qui rime avec héritage, n’est pas dans sa préoccupation…
Souvent on assiste dans les familles à des déchirures après les décès, comme si le bien retenait ou signifiait la reconnaissance d’une place ou d’une affection et pouvait rétablir le déficit de certains persuadé de rétablir ou venger un manque d’amour ou une inégalité…
Comme si on se payait de ses blessures sur la chose matérielle investie d’une nouvelle mission d’effacement ou de réparation…Comme si on rentrait dans la lignée en parenté …
Et le bien parfois qui survit au défunt prend sa place, on lui apporte le soin qu’on ne peut plus donner croit-on à celui qui a disparu…On croit ainsi conserver quelqu’un alors que ce n’est que le passé qui empêche de vivre…
Les deux lapins sont bloqués…Celui qui dévore et celui qui réclame et crie à l’injustice…mais l’un se pense plus juste … autant tourné sur lui-même que l’autre avec juste la colère en plus..
Ces histoires d’héritage moi ça me fait toujours penser à la plus belle celle du fils prodigue et de son aîné et le Père qui attend, le coeur ouvert, que ses fils se tourne ou s’en retourne vers LUI…
Ai-je dis au Seigneur ce qu’Il devait faire ?
Bien sûr il a entendu le cri de mes plaintes, de mes peines, de mes colères ;
J’ai osé « l’engueuler » sans respect, ni accueil dans l’incompréhension, pensant que moi , à sa place j’aurai fait un monde meilleur sans douleur ni haine et que m’importait alors cette liberté donnée trop chère payée, indissociable de l’amour Vraie…
Je me disais que dans les psaumes même parfois le pauvre crie et demande le sens de ce qu’il vit, veut comprendre, voudrait réécrire l’histoire autrement, et demande au Seigneur la victoire et même parfois vengeance…
Est-ce pécher, dans le sens de se tromper de cible, de viser un Dieu faiseur d’épreuves, un peu sadique, qui éprouve celui qu’il chérit … un Dieu jaloux, un Dieu des challenges ? (merci du cadeau!)..Est-ce péché d’orgueil de vouloir une vie comme on la rêve et de s’en penser maître aussi, plus que le Créateur ?
Ai-je à crier ma douleur, à demander de l’aide et mes questions?
La dernière fois c’était il y a deux ans, sur le mode de » Il ne méritait pas cela Seigneur » question de juste aussi rétribution…
J’étais entre effondrement et colère… j’avais espéré un miracle …commandé, exigé… sans doute …
Ce qui a changé,c’est que j’ai contemplé le crucifié…L’Amour dans cette guerre où je ne vivais que l’échec…de la fin de vie terrestre…et j’ai été …
Bouleversée…
Héritage …Tout un programme…le sens du mot vient de : recevoir par succession, succession c’est à la suite…en l’occurrence de la mort, un peu comme si on prenait la suite…dans la chaîne humaine…
Il y a des héritages de biens, des héritages, d’affectif, des héritages de valeurs, de foi, des héritages d’histoires, avec un plus ou moins grand « H..c’est une transmission… quelque chose qui enrichi une personne dans sa construction ou la blesse, comme le péché originel ?
Il y avait une série qui disait « j’ai reçu l’amour en héritage »…avec la vendetta , c’est la haine qui est transmise…
Mais là, on a l’air de parler que de matériel, de possession-consommation, le petit voleur déguste la glace sans culpabilité avant qu’elle ne fonde…
A-t-il tord ? il devrait ? il prend…
Vue la taille de la glace on peut penser qu’il va en faire une indigestion, un surdosage…On voit juste que le mot partage, qui rime avec héritage, n’est pas dans sa préoccupation…
Souvent on assiste dans les familles à des déchirures après les décès, comme si le bien retenait ou signifiait la reconnaissance d’une place ou d’une affection et pouvait rétablir le déficit de certains persuadé de rétablir ou venger un manque d’amour ou une inégalité…
Comme si on se payait de ses blessures sur la chose matérielle investie d’une nouvelle mission d’effacement ou de réparation…Comme si on rentrait dans la lignée en parenté …
Et le bien parfois qui survit au défunt prend sa place, on lui apporte le soin qu’on ne peut plus donner croit-on à celui qui a disparu…On croit ainsi conserver quelqu’un alors que ce n’est que le passé qui empêche de vivre…
Les deux lapins sont bloqués…Celui qui dévore et celui qui réclame et crie à l’injustice…mais l’un se pense plus juste … autant tourné sur lui-même que l’autre avec juste la colère en plus..
Ces histoires d’héritage moi ça me fait toujours penser à la plus belle celle du fils prodigue et de son aîné et le Père qui attend, le coeur ouvert, que ses fils se tourne ou s’en retourne vers LUI…
Ai-je dis au Seigneur ce qu’Il devait faire ?
Bien sûr il a entendu le cri de mes plaintes, de mes peines, de mes colères ;
J’ai osé « l’engueuler » sans respect, ni accueil dans l’incompréhension, pensant que moi , à sa place j’aurai fait un monde meilleur sans douleur ni haine et que m’importait alors cette liberté donnée trop chère payée, indissociable de l’amour Vraie…
Je me disais que dans les psaumes même parfois le pauvre crie et demande le sens de ce qu’il vit, veut comprendre, voudrait réécrire l’histoire autrement, et demande au Seigneur la victoire et même parfois vengeance…
Est-ce pécher, dans le sens de se tromper de cible, de viser un Dieu faiseur d’épreuves, un peu sadique, qui éprouve celui qu’il chérit … un Dieu jaloux, un Dieu des challenges ? (merci du cadeau!)..Est-ce péché d’orgueil de vouloir une vie comme on la rêve et de s’en penser maître aussi, plus que le Créateur ?
Ai-je à crier ma douleur, à demander de l’aide et mes questions?
La dernière fois c’était il y a deux ans, sur le mode de » Il ne méritait pas cela Seigneur » question de juste aussi rétribution…
J’étais entre effondrement et colère… j’avais espéré un miracle …commandé, exigé… sans doute …
Ce qui a changé,c’est que j’ai contemplé le crucifié…L’Amour dans cette guerre où je ne vivais que l’échec…de la fin de vie terrestre…et j’ai été …
Bouleversée…
En essayant d’approfondir un peu ce texte je constate que dans sa réponse à la demande du lapin vert, Jésus évite de prendre parti entre les deux frères. Pourtant, dans d’autres passages de l’Évangile, parfois, il le fait, comme avec Marthe et Marie (voir Luc 10, 38-42). -Est-ce parce que le temps lui est compté ? Et que, tout simplement, sa mission sur terre n’est pas de régler les conflits de ce type ?
-Ou bien juge-t-il que les hommes sont dotés d’un cerveau et qu’il est bon qu’ils réfléchissent par eux-mêmes ?
-Aide-moi, Seigneur à partager.
-Apprends-moi à n’amasser que le nécessaire qui me permettra d’accéder à la vie éternelle….
Héritage …Tout un programme…le sens du mot vient de : recevoir par succession, succession c’est à la suite…en l’occurrence de la mort, un peu comme si on prenait la suite…dans la chaîne humaine…
Il y a des héritages de biens, des héritages, d’affectif, des héritages de valeurs, de foi, des héritages d’histoires, avec un plus ou moins grand « H..c’est une transmission… quelque chose qui enrichi une personne dans sa construction ou la blesse, comme le péché originel ?
Il y avait une série qui disait « j’ai reçu l’amour en héritage »…avec la vendetta , c’est la haine qui est transmise…
Mais là, on a l’air de parler que de matériel, de possession-consommation, le petit voleur déguste la glace sans culpabilité avant qu’elle ne fonde…
A-t-il tord ? il devrait ? il prend…
Vue la taille de la glace on peut penser qu’il va en faire une indigestion, un surdosage…On voit juste que le mot partage, qui rime avec héritage, n’est pas dans sa préoccupation…
Souvent on assiste dans les familles à des déchirures après les décès, comme si le bien retenait ou signifiait la reconnaissance d’une place ou d’une affection et pouvait rétablir le déficit de certains persuadé de rétablir ou venger un manque d’amour ou une inégalité…
Comme si on se payait de ses blessures sur la chose matérielle investie d’une nouvelle mission d’effacement ou de réparation…Comme si on rentrait dans la lignée en parenté …
Et le bien parfois qui survit au défunt prend sa place, on lui apporte le soin qu’on ne peut plus donner croit-on à celui qui a disparu…On croit ainsi conserver quelqu’un alors que ce n’est que le passé qui empêche de vivre…
Les deux lapins sont bloqués…Celui qui dévore et celui qui réclame et crie à l’injustice…mais l’un se pense plus juste … autant tourné sur lui-même que l’autre avec juste la colère en plus..
Ces histoires d’héritage moi ça me fait toujours penser à la plus belle celle du fils prodigue et de son aîné et le Père qui attend, le coeur ouvert, que ses fils se tourne ou s’en retourne vers LUI…
Ai-je dis au Seigneur ce qu’Il devait faire ?
Bien sûr il a entendu le cri de mes plaintes, de mes peines, de mes colères ;
J’ai osé « l’engueuler » sans respect, ni accueil dans l’incompréhension, pensant que moi , à sa place j’aurai fait un monde meilleur sans douleur ni haine et que m’importait alors cette liberté donnée trop chère payée, indissociable de l’amour Vraie…
Je me disais que dans les psaumes même parfois le pauvre crie et demande le sens de ce qu’il vit, veut comprendre, voudrait réécrire l’histoire autrement, et demande au Seigneur la victoire et même parfois vengeance…
Est-ce pécher, dans le sens de se tromper de cible, de viser un Dieu faiseur d’épreuves, un peu sadique, qui éprouve celui qu’il chérit … un Dieu jaloux, un Dieu des challenges ? (merci du cadeau!)..Est-ce péché d’orgueil de vouloir une vie comme on la rêve et de s’en penser maître aussi, plus que le Créateur ?
Ai-je à crier ma douleur, à demander de l’aide et mes questions?
La dernière fois c’était il y a deux ans, sur le mode de » Il ne méritait pas cela Seigneur » question de juste aussi rétribution…
J’étais entre effondrement et colère… j’avais espéré un miracle …commandé, exigé… sans doute …
Ce qui a changé,c’est que j’ai contemplé le crucifié…L’Amour dans cette guerre où je ne vivais que l’échec…de la fin de vie terrestre…et j’ai été …
Bouleversée…
Un peu facile : J’ai conclu : « j’ai été bouleversée …. » mais n’était-ce pas plus : boules (de glaces) versées 🙂
Et désolée pour les doublons…
Héritage …Tout un programme…le sens du mot vient de : recevoir par succession, succession c’est à la suite…en l’occurrence de la mort, un peu comme si on prenait la suite…dans la chaîne humaine…
Il y a des héritages de biens, des héritages, d’affectif, des héritages de valeurs, de foi, des héritages d’histoires, avec un plus ou moins grand « H..c’est une transmission… quelque chose qui enrichi une personne dans sa construction ou la blesse, comme le péché originel ?
Il y avait une série qui disait « j’ai reçu l’amour en héritage »…avec la vendetta , c’est la haine qui est transmise…
Mais là, on a l’air de parler que de matériel, de possession-consommation, le petit voleur déguste la glace sans culpabilité avant qu’elle ne fonde…
A-t-il tord ? il devrait ? il prend…
Vue la taille de la glace on peut penser qu’il va en faire une indigestion, un surdosage…On voit juste que le mot partage, qui rime avec héritage, n’est pas dans sa préoccupation…
Souvent on assiste dans les familles à des déchirures après les décès, comme si le bien retenait ou signifiait la reconnaissance d’une place ou d’une affection et pouvait rétablir le déficit de certains persuadé de rétablir ou venger un manque d’amour ou une inégalité…
Comme si on se payait de ses blessures sur la chose matérielle investie d’une nouvelle mission d’effacement ou de réparation…Comme si on rentrait dans la lignée en parenté …
Et le bien parfois qui survit au défunt prend sa place, on lui apporte le soin qu’on ne peut plus donner croit-on à celui qui a disparu…On croit ainsi conserver quelqu’un alors que ce n’est que le passé qui empêche de vivre…
Les deux lapins sont bloqués…Celui qui dévore et celui qui réclame et crie à l’injustice…mais l’un se pense plus juste … autant tourné sur lui-même que l’autre avec juste la colère en plus..
Ces histoires d’héritage moi ça me fait toujours penser à la plus belle celle du fils prodigue et de son aîné et le Père qui attend, le coeur ouvert, que ses fils se tourne ou s’en retourne vers LUI…
Ai-je dis au Seigneur ce qu’Il devait faire ?
Bien sûr il a entendu le cri de mes plaintes, de mes peines, de mes colères ;
J’ai osé « l’engueuler » sans respect, ni accueil dans l’incompréhension, pensant que moi , à sa place j’aurai fait un monde meilleur sans douleur ni haine et que m’importait alors cette liberté donnée trop chère payée, indissociable de l’amour Vraie…
Je me disais que dans les psaumes même parfois le pauvre crie et demande le sens de ce qu’il vit, veut comprendre, voudrait réécrire l’histoire autrement, et demande au Seigneur la victoire et même parfois vengeance…
Est-ce pécher, dans le sens de se tromper de cible, de viser un Dieu faiseur d’épreuves, un peu sadique, qui éprouve celui qu’il chérit … un Dieu jaloux, un Dieu des challenges ? (merci du cadeau!)..Est-ce péché d’orgueil de vouloir une vie comme on la rêve et de s’en penser maître aussi, plus que le Créateur ?
Ai-je à crier ma douleur, à demander de l’aide et mes questions?
La dernière fois c’était il y a deux ans, sur le mode de » Il ne méritait pas cela Seigneur » question de juste aussi rétribution…
J’étais entre effondrement et colère… j’avais espéré un miracle …commandé, exigé… sans doute …
Ce qui a changé,c’est que j’ai contemplé le crucifié…L’Amour dans cette guerre où je ne vivais que l’échec…de la fin de vie terrestre…et j’ai été …
Bouleversée…
En essayant d’approfondir un peu ce texte je constate que dans sa réponse à la demande du lapin vert, Jésus évite de prendre parti entre les deux frères. Pourtant, dans d’autres passages de l’Évangile, parfois, il le fait, comme avec Marthe et Marie (voir Luc 10, 38-42). -Est-ce parce que le temps lui est compté ? Et que, tout simplement, sa mission sur terre n’est pas de régler les conflits de ce type ?
-Ou bien juge-t-il que les hommes sont dotés d’un cerveau et qu’il est bon qu’ils réfléchissent par eux-mêmes ?
-Aide-moi, Seigneur à partager.
-Apprends-moi à n’amasser que le nécessaire qui me permettra d’accéder à la vie éternelle….