Le Royaume des Cieux est-il du côté de la Cappadoce ? (qu’à pas d’os) ?
1ère Lecture : Ezéchiel 34,12-12. 15-17
Psaume 22
2ème Lecture : 1 Corinthiens 15,20-26.28
Evangile : Mt 25,36-41
Pour aller plus loin
Détails
-La mort essaie d’escalader pour entrer au Royaume des Cieux. Mais au Royaume, la mort n’existe plus.
-Jésus est en bas, avec un marteau en forme de croix. Par la croix, il va empêcher la mort d’entrer au royaume de la vie. La mort essaie de s’agripper mais elle n’y arrivera pas. Dans le livre de l’apocalypse, il est écrit qu’il n’y aura plus ni deuil, ni larme, ni mort, dans cette Jérusalem céleste.
-Jésus détruit la mort et l’auteur de la mort (« c’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde » Sagesse 2,24)
-La mort n’a pas et n’aura jamais le dernier mot, mais c’est Jésus qui l’a. C’est pour ça que Jésus parle et que la mort ne parle pas dans ce dessin.
Jésus est en-dessous. C’est le signe de son humilité. Quand il « descend aux enfers » (dans les lieux inférieurs), c’est pour aller chercher tous ceux qui y sont et les remonter avec lui.
-L’échelle de la mort est en os. C’est donc une échelle pas solide. Pour ceux qui croient, la mort n’est pas consistante, c’est du vide, du creux. Ca ne dure pas. Ca ouvre à une autre vie.
Questions
-Est-ce que je crois que la mort est définitive ? Est-ce que je crois que la mort est « juste » une porte qui ouvre sur autre chose ?
-Est-ce que je crois que le Christ-Roi règnera sur tout y compris la mort ? Qu’il est plus puissant qu’elle ?
4 réflexions sur “Année A Temps Ordinaire – 34ème Dimanche (Christ-Roi)”
béa-titude
La mort…Le nœud du problème de toute vie, avec le mal qu’elle porte… Je la trouve presque touchante cette mort fragile, en train d’escalader quoi? Une grille , un mur, une propriété, une enceinte qui a comme la tête à l’envers, l’entrée retournée ?
Le ciel devenu de plein pied ? Inversé ?
Peut-être parce qu’il faut retourner son âme dans le bon sens justement ?
J’aime ce texte, « le dernier ennemi » vaincu, l’auteur de la mort qui n’est pas Dieu…Ce n’est pas un ami qu’on peut aimer, notre amie, c’est la vie…et c’est Dieu qui la donne et la porte…
J’aime ce rappel de Coolus (que je vais devoir aller chercher avec sagesse(« c’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde » Sagesse 2,24e
Je me souviens que le premier mort de la genèse c’était la victime d’un meurtre fratricide, par la jalousie, la différence qui devient compétition et non émulation, le sentiment de rejet, la souffrance de se croire moins aimé, incompris, pas accueilli, la lâcheté de ne pas crier vers Dieu son manque mais de punir celui qui semble favori, le vouloir du Pouvoir que l’on imagine au préféré…Ce mal racine de nos maux…
Et le dernier mot, c’est Jésus qui l’a, le dernier mot c’est Jésus qui l’anéantit ( pas de retour possible)…
Fin du combat car il y a combat et victoire définitive, totale.
La victoire, c’est la résurrection pour que Dieu soit Tout en tous…
Si je me souviens bien c’est une « devise » de St JP II « TOTUS TUUS », je ne suis pas bonne latiniste mais j’avais cru comprendre que c’était un vœu de sa part d’être tout à la Sainte Vierge Marie…consacré en quelque sorte…
Et là, tout se mélange, tous s’unissent; se retrouvent ou se fondent » Dieu, TOUT en TOUS »…pour tous ceux « qui ne savent pas ce qu’ils font » ou qui ne font pas ce qu’ils devraient aussi non ?
Difficile quand dans les textes Dieu sépare ( IL n’unit plus ? ) brebis et boucs (et là il vaut mieux être femmes qu’hommes, on dirait, les brebis féministes seront contentes 🙂 ), il vaut mieux la droite que la gauche .
Sans directive politique ni préférence de droitier au gaucher.
Peut-être fallait-il juste tracer un sillon droit?
Même pas, certains ont déviés et ont été pardonnés…
Fallait-il passer debout la ligne d’arrivée… ou à genoux ? sur les genoux, épuisés…mais toujours en chemin vers Lui ?
Difficile Justice divine, dont on nous dit que nous ne pouvons la saisir, la comprendre, la Justice qui n’est pas celle des hommes…
On a des pistes pourtant: « Chaque fois que vous ne l’avez pas fait au plus petit d’entre les miens, à l’un de ces plus petits « ….
Evidemment je peux dire de mauvaise foi que je ne connaissais pas la taille minimale, qu’il y avait toujours un plus petit plus loin, inatteignable et que celui à ma porte n’était pas l’un de ces plus petits mais juste un « moyen »en passe de grandir, très bien, sans moi…
Je peux aussi aider le fragile parce que ça me rend fort et fier et dominant…un peu pour me montrer aux autres d’une charité calculée…Et là ma main droite expose tout ce qu’elle fait…et la gauche est complice de cette fierté dominatrice?
Châtiment éternelle ou vie éternelle… » grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie » « les bénis de mon Père », tous appelés…
Dieu fait tout dans la première lecture, panse, s’occupe, veille, délivre fait paître, reposer, cherche et ramène l’égarée, redonne des forces à la malade, garde… et puis juge, tri ! Boum….
Petite je décrochais les christs crucifiés sur nos crucifix de bois, je les décloutais…au risque de leur briser un poignet ou les deux, je les voulais délivrés…Je me suis fais taper sur les doigts mais c’était important, cela ne s’arrêtait pas sur la croix, j’étais missionnée, sacrilège peut-être mais entêtée …
Et là, ce soir, je vois le lapin bleu qui tape sur la mort avec sa croix et j’aime bien…
Depuis que cette croix me parle, elle est comme un étendard qui me dit une Présence jusqu’aux enfers…Comme on plante un drapeau sur la lune qu’on vient de conquérir… Le drapeau de la croix aux enfers, j’aimerai bien…
Dernier territoire conquis…
Et c’est drôle, mon Hasard, dimanche le prêtre a ouvert une fenêtre, il a dit : « Parfois l ‘un des plus petits c’est moi, toi et parfois je ne trouve pas ( ou ne voit pas 🙂 ) les bénis de mon Père qui me tendent la main…
Parfois c’est moi qu’on blesse sur la route, qu’on laisse comme mort et le Christ le vit avec moi, en moi…
C’est à Lui qu’on le fait ou ne le fait pas…aussi…
Alors, non que je désire que le Christ se mouille pour moi et souffre de tout ce qui peut me blesser, bien sûr je le voudrais, je nous voudrais, épargnés, mais étrangement, de le savoir si puissamment vibrant de ce qui me touche, je ne souffre plus pareil, une part en effet est portée par plus grand que moi et tellement plus aimant…
Cela donne beaucoup d’humilité, fait aussi relativiser quand c’est possible et surtout cela ôte le poids de cette solitude que donne la souffrance dans les épreuves…
Alors pour faire reculer cette mort vaincue, je peux faire des petits pas d’amour…avec et par Celui qui m’y porte…avant et afin d’ouvrir la porte de Sa Vie !
Entre dessin et commentaires, cette « explication » des Textes du jugement dernier est particulièrement claire. Rien ne manque et cela est à la portée de tous. Ce n’est pourtant pas simple !
Un grand Bravo au Lapin Bleu et à son auteur.
J’aime à imaginer Jésus remontant des enfers avec nous tous, qui, à sa suite, formons une grande farandole… en route vers le Royaume des Cieux.
Il y a un petit souci ! je ne reçois plus directement le dessin de la semaine, il faut que j’aille le chercher sur le site. Je voudrais bien continuer de le recevoir directement par mail si possible.
Merci de tout coeur Coolus-Jean-Baptiste.
Bien fraternellement.
La mort…Le nœud du problème de toute vie, avec le mal qu’elle porte… Je la trouve presque touchante cette mort fragile, en train d’escalader quoi? Une grille , un mur, une propriété, une enceinte qui a comme la tête à l’envers, l’entrée retournée ?
Le ciel devenu de plein pied ? Inversé ?
Peut-être parce qu’il faut retourner son âme dans le bon sens justement ?
J’aime ce texte, « le dernier ennemi » vaincu, l’auteur de la mort qui n’est pas Dieu…Ce n’est pas un ami qu’on peut aimer, notre amie, c’est la vie…et c’est Dieu qui la donne et la porte…
J’aime ce rappel de Coolus (que je vais devoir aller chercher avec sagesse(« c’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde » Sagesse 2,24e
Je me souviens que le premier mort de la genèse c’était la victime d’un meurtre fratricide, par la jalousie, la différence qui devient compétition et non émulation, le sentiment de rejet, la souffrance de se croire moins aimé, incompris, pas accueilli, la lâcheté de ne pas crier vers Dieu son manque mais de punir celui qui semble favori, le vouloir du Pouvoir que l’on imagine au préféré…Ce mal racine de nos maux…
Et le dernier mot, c’est Jésus qui l’a, le dernier mot c’est Jésus qui l’anéantit ( pas de retour possible)…
Fin du combat car il y a combat et victoire définitive, totale.
La victoire, c’est la résurrection pour que Dieu soit Tout en tous…
Si je me souviens bien c’est une « devise » de St JP II « TOTUS TUUS », je ne suis pas bonne latiniste mais j’avais cru comprendre que c’était un vœu de sa part d’être tout à la Sainte Vierge Marie…consacré en quelque sorte…
Et là, tout se mélange, tous s’unissent; se retrouvent ou se fondent » Dieu, TOUT en TOUS »…pour tous ceux « qui ne savent pas ce qu’ils font » ou qui ne font pas ce qu’ils devraient aussi non ?
Difficile quand dans les textes Dieu sépare ( IL n’unit plus ? ) brebis et boucs (et là il vaut mieux être femmes qu’hommes, on dirait, les brebis féministes seront contentes 🙂 ), il vaut mieux la droite que la gauche .
Sans directive politique ni préférence de droitier au gaucher.
Peut-être fallait-il juste tracer un sillon droit?
Même pas, certains ont déviés et ont été pardonnés…
Fallait-il passer debout la ligne d’arrivée… ou à genoux ? sur les genoux, épuisés…mais toujours en chemin vers Lui ?
Difficile Justice divine, dont on nous dit que nous ne pouvons la saisir, la comprendre, la Justice qui n’est pas celle des hommes…
On a des pistes pourtant: « Chaque fois que vous ne l’avez pas fait au plus petit d’entre les miens, à l’un de ces plus petits « ….
Evidemment je peux dire de mauvaise foi que je ne connaissais pas la taille minimale, qu’il y avait toujours un plus petit plus loin, inatteignable et que celui à ma porte n’était pas l’un de ces plus petits mais juste un « moyen »en passe de grandir, très bien, sans moi…
Je peux aussi aider le fragile parce que ça me rend fort et fier et dominant…un peu pour me montrer aux autres d’une charité calculée…Et là ma main droite expose tout ce qu’elle fait…et la gauche est complice de cette fierté dominatrice?
Châtiment éternelle ou vie éternelle… » grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie » « les bénis de mon Père », tous appelés…
Dieu fait tout dans la première lecture, panse, s’occupe, veille, délivre fait paître, reposer, cherche et ramène l’égarée, redonne des forces à la malade, garde… et puis juge, tri ! Boum….
Petite je décrochais les christs crucifiés sur nos crucifix de bois, je les décloutais…au risque de leur briser un poignet ou les deux, je les voulais délivrés…Je me suis fais taper sur les doigts mais c’était important, cela ne s’arrêtait pas sur la croix, j’étais missionnée, sacrilège peut-être mais entêtée …
Et là, ce soir, je vois le lapin bleu qui tape sur la mort avec sa croix et j’aime bien…
Depuis que cette croix me parle, elle est comme un étendard qui me dit une Présence jusqu’aux enfers…Comme on plante un drapeau sur la lune qu’on vient de conquérir… Le drapeau de la croix aux enfers, j’aimerai bien…
Dernier territoire conquis…
Et c’est drôle, mon Hasard, dimanche le prêtre a ouvert une fenêtre, il a dit : « Parfois l ‘un des plus petits c’est moi, toi et parfois je ne trouve pas ( ou ne voit pas 🙂 ) les bénis de mon Père qui me tendent la main…
Parfois c’est moi qu’on blesse sur la route, qu’on laisse comme mort et le Christ le vit avec moi, en moi…
C’est à Lui qu’on le fait ou ne le fait pas…aussi…
Alors, non que je désire que le Christ se mouille pour moi et souffre de tout ce qui peut me blesser, bien sûr je le voudrais, je nous voudrais, épargnés, mais étrangement, de le savoir si puissamment vibrant de ce qui me touche, je ne souffre plus pareil, une part en effet est portée par plus grand que moi et tellement plus aimant…
Cela donne beaucoup d’humilité, fait aussi relativiser quand c’est possible et surtout cela ôte le poids de cette solitude que donne la souffrance dans les épreuves…
Alors pour faire reculer cette mort vaincue, je peux faire des petits pas d’amour…avec et par Celui qui m’y porte…avant et afin d’ouvrir la porte de Sa Vie !
Entre dessin et commentaires, cette « explication » des Textes du jugement dernier est particulièrement claire. Rien ne manque et cela est à la portée de tous. Ce n’est pourtant pas simple !
Un grand Bravo au Lapin Bleu et à son auteur.
J’aime à imaginer Jésus remontant des enfers avec nous tous, qui, à sa suite, formons une grande farandole… en route vers le Royaume des Cieux.
Il y a un petit souci ! je ne reçois plus directement le dessin de la semaine, il faut que j’aille le chercher sur le site. Je voudrais bien continuer de le recevoir directement par mail si possible.
Merci de tout coeur Coolus-Jean-Baptiste.
Bien fraternellement.
On a tous le meme probleme, Jean-Michel. Et je ne sais pas le règler… En attendant de trouver une solution, en communion de prière avec toi, JM
JB