Dans la Bible, il y a des choses d’une logique scientifique (et implacable)
comme Lc 18,14…La preuve :
1ère Lecture : Siracide 35, 12…18
Psaume 33
2ème Lecture : 2 Timothée 4,4…18
Evangile : Luc 18,9-14
Pour aller plus loin
-Détails
-Le lapin volant a choisi lui-même de s’élever ; il s’est mis lui-même dans la catapulte, et personne n’a actionné le mécanisme sinon lui. Il y a un moment où il sera au maximum de la hauteur (on peut entendre la « gloire ») et l’attraction terrestre fera qu’il retombe rapidement, qu’il soit très haut ou haut.
-Dans note vie terrestre, il y a toujours des hauts et des bas.
Celui qui s’élève de lui-même retombera toujours (et pas toujours sur ses pattes…). Celui que Dieu élève ne retombe pas. Le Christ, sur la croix, est élevé de terre. Puis, mort, il est mis en terre. Le troisième jour, Dieu le relève d’entre les morts. Et là, il monte définitivement aux cieux.
Questions
-La bulle du lapin « scientifiquement prouvé » signifie qu’il y a des choses très logiques, très scientifiques, et que malgré cela, l’homme ne peut s’empêcher de vouloir être au-dessus.
On le vérifie dans la course au pouvoir, aux richesses, le besoin de réputation. Mais si haut que l’homme puisse grimper, il y aura toujours une descente après.
Celui qui cherche à être humble, celui-là sera élevé par Dieu lui-même.
6 réflexions sur “Année C – Temps Ordinaire 30ème Dimanche”
béa-titude
Petite discussion ce midi avec mes enfants sur l’Evangile de dimanche et question de mon garçon de treize ans : « Si quand on fait des choses bien, on réussit c’est grâce à Dieu et qu’il ne faut pas oublier de le remercier pour ça dans notre vie pour ne pas prendre la grosse tête et s’y croire, pourquoi quand on fait des choses mauvaises ou on rate, là c’est nous tout seul et il faut demander pardon ? « ….
C’est la cata…pulte…
Ce texte du pharisien et du publicain est un des plus forts de l’Evangile pour moi , sans doute parce qu’il est difficile de voir la frontière entre les deux attitudes, et que je ne suis jamais totalement l’un ou l’autre…
D’abord les deux hommes s’adressent à Dieu et au premier abord cela ne semble pas si mal et même le mauvais rend grâce pour ce qu’il est….cela me semble important de ne pas être dans une auto-culpabilisation mortifère, une espèce d’humilité culpabilité qui s’écoute et se voit faire ( cf un ancien commentaire de Coelus) , toute contente de se dire nulle ou pire que tout pour en faire une fierté d’abaissement calculé…
Ce qui est choquant ce n’est pas de rendre grâce pour les belles choses que Dieu a mise en chacun de nous et que nous devons avec son aide faire fructifier ( les fameux talents) ce qui est choquant c’est le mépris du pharisien pour les autres…le « moi moi moi » s’accompagne d’un rejet de l’autre jugé, jaugé, et de médisance sur le prochain…
Comme si pour s’élever soi-même, on était obligé d’écraser l’autre, de le dénigrer …Comme si la catapulte qu’on se fabrique pour s’envoyer en l’air ( révélateur non ? ) devait écraser tous ceux qui sont sur notre passage… Comme si en voulant atteindre le (septième ciel?) ciel on devenait rase-motte, en miette ( s’éclater c’est aussi ramasser les morceaux ensuite!) en bouillie à l’atterrissage non contrôlé mille fois plus douloureux que si on n’avait pas voulu s’élever par ses propres moyens…
Où est le problème ? Pour moi il est dans le fait que ce « moi moi » est solo…
Le pharisien rejette son frère, et l’écrase de sa supériorité, il pense ne pouvoir s’enrichir de rien venant des autres, son orgueil devient terrible, sa cible c’est lui-même ( sens du mot péché, rater la cible, encore faut-il viser la bonne!)
Et alors qu’il avait bien commencé en rendant grâce, il s’octroie désormais tous les mérites , Il exclue Dieu de sa vie alors qu’il se croie dans une ferveur viciée par sa solitude…
Il méprise son prochain, il oublie Dieu et finit par ne se parler qu’à lui-même !
D’ailleurs Dieu ne lui répond pas , car il n’est pas à son écoute…Il a perdu toute compassion, toute ouverture de coeur…
Il se comble lui-même de sa propre satisfaction..
Ne voyant pas combien il tombe, Dieu ne peut pas le relever…C’est parce qu’il s’élève seul qu’il croit ne plus avoir besoin de Dieu, il se prend pour Dieu , se juge lui-même…
Dieu est venu pour les pécheurs mais cet homme ne parvient pas à se voir pécheur, et donc il ne reconnait pas son besoin d’amour …et de pardon…
Ce n’est pas Dieu qui le rabaisse…ça c’est hyper important pour moi, Dieu n’est pas mépris ! Ce qui le laisse à terre et l’empêche de s’élever vraiment c’est son regard tourné vers lui-même, incapable de voir ni l’autre ni Dieu dans son extrême richesse…
Il ne peut pas accueillir le cadeau immense de la création, de Dieu , car il est enfermé en lui-même…Il n’est pas dans la gratuité, il tient des comptes avec Dieu de tout ce qu’il fait et ne laisse pas Dieu faire en lui…
Il compte les points à son avantage, il est dans la gagne, pas dans la gratitude…
Sa louange n’en est pas une, il n’a pas rencontré Dieu, il ne sait pas qu’avec Lui on n’a pas besoin d’insister sur ce que l’on est , de se valoriser, car Dieu nous connait et sait tout mille fois plus que nous-même et combien gratuitement, lui !!! Il connait notre meilleur combien plus que nous et nos faiblesses d’autant !
Mais la cible , la vraie, ce n’est pas l’exécution de la Loi au centimètre près, c’est l’amour qui déborde…toujours plus loin…et cet amour c’est Dieu qui le donne…Encore faut-il en reconnaître la
valeur immense et faire de la place en soi- pour qu’il s’y développe…
Et quand ça coince, laisser Dieu faire le ménage sur nos crasses incrustées…sans nous passer la brosse à reluire !
« Vers Toi j’élève mon âme… » mais cette âme c’est Toi qui me la donne et la polit Seigneur… Je Te la tends …protège-la…
J’aime cette phrase : « Dieu donne à l’amour humain la capacité de l’impossible »…
Dieu en premier….toujours 🙂
Seigneur quand je prends la grosse-tête rappelle -moi que la fête c’est à Toi que je la dois !
Pardon Seigneur pour toutes les fois où j’ai cru mieux t’aimer, mieux t’adorer, mieux te connaître, mieux te comprendre, mieux te servir… mieux…, mieux…, mieux… que l’autre…, que les autres…
Petite discussion ce midi avec mes enfants sur l’Evangile de dimanche et question de mon garçon de treize ans : « Si quand on fait des choses bien, on réussit c’est grâce à Dieu et qu’il ne faut pas oublier de le remercier pour ça dans notre vie pour ne pas prendre la grosse tête et s’y croire, pourquoi quand on fait des choses mauvaises ou on rate, là c’est nous tout seul et il faut demander pardon ? « ….
Beyoncé , Johnny ,et tout les star un jour ou l’autre il vont retomber
Pardonne-moi seigneur de mettre sentir en supériorité
C’est la cata…pulte…
Ce texte du pharisien et du publicain est un des plus forts de l’Evangile pour moi , sans doute parce qu’il est difficile de voir la frontière entre les deux attitudes, et que je ne suis jamais totalement l’un ou l’autre…
D’abord les deux hommes s’adressent à Dieu et au premier abord cela ne semble pas si mal et même le mauvais rend grâce pour ce qu’il est….cela me semble important de ne pas être dans une auto-culpabilisation mortifère, une espèce d’humilité culpabilité qui s’écoute et se voit faire ( cf un ancien commentaire de Coelus) , toute contente de se dire nulle ou pire que tout pour en faire une fierté d’abaissement calculé…
Ce qui est choquant ce n’est pas de rendre grâce pour les belles choses que Dieu a mise en chacun de nous et que nous devons avec son aide faire fructifier ( les fameux talents) ce qui est choquant c’est le mépris du pharisien pour les autres…le « moi moi moi » s’accompagne d’un rejet de l’autre jugé, jaugé, et de médisance sur le prochain…
Comme si pour s’élever soi-même, on était obligé d’écraser l’autre, de le dénigrer …Comme si la catapulte qu’on se fabrique pour s’envoyer en l’air ( révélateur non ? ) devait écraser tous ceux qui sont sur notre passage… Comme si en voulant atteindre le (septième ciel?) ciel on devenait rase-motte, en miette ( s’éclater c’est aussi ramasser les morceaux ensuite!) en bouillie à l’atterrissage non contrôlé mille fois plus douloureux que si on n’avait pas voulu s’élever par ses propres moyens…
Où est le problème ? Pour moi il est dans le fait que ce « moi moi » est solo…
Le pharisien rejette son frère, et l’écrase de sa supériorité, il pense ne pouvoir s’enrichir de rien venant des autres, son orgueil devient terrible, sa cible c’est lui-même ( sens du mot péché, rater la cible, encore faut-il viser la bonne!)
Et alors qu’il avait bien commencé en rendant grâce, il s’octroie désormais tous les mérites , Il exclue Dieu de sa vie alors qu’il se croie dans une ferveur viciée par sa solitude…
Il méprise son prochain, il oublie Dieu et finit par ne se parler qu’à lui-même !
D’ailleurs Dieu ne lui répond pas , car il n’est pas à son écoute…Il a perdu toute compassion, toute ouverture de coeur…
Il se comble lui-même de sa propre satisfaction..
Ne voyant pas combien il tombe, Dieu ne peut pas le relever…C’est parce qu’il s’élève seul qu’il croit ne plus avoir besoin de Dieu, il se prend pour Dieu , se juge lui-même…
Dieu est venu pour les pécheurs mais cet homme ne parvient pas à se voir pécheur, et donc il ne reconnait pas son besoin d’amour …et de pardon…
Ce n’est pas Dieu qui le rabaisse…ça c’est hyper important pour moi, Dieu n’est pas mépris ! Ce qui le laisse à terre et l’empêche de s’élever vraiment c’est son regard tourné vers lui-même, incapable de voir ni l’autre ni Dieu dans son extrême richesse…
Il ne peut pas accueillir le cadeau immense de la création, de Dieu , car il est enfermé en lui-même…Il n’est pas dans la gratuité, il tient des comptes avec Dieu de tout ce qu’il fait et ne laisse pas Dieu faire en lui…
Il compte les points à son avantage, il est dans la gagne, pas dans la gratitude…
Sa louange n’en est pas une, il n’a pas rencontré Dieu, il ne sait pas qu’avec Lui on n’a pas besoin d’insister sur ce que l’on est , de se valoriser, car Dieu nous connait et sait tout mille fois plus que nous-même et combien gratuitement, lui !!! Il connait notre meilleur combien plus que nous et nos faiblesses d’autant !
Mais la cible , la vraie, ce n’est pas l’exécution de la Loi au centimètre près, c’est l’amour qui déborde…toujours plus loin…et cet amour c’est Dieu qui le donne…Encore faut-il en reconnaître la
valeur immense et faire de la place en soi- pour qu’il s’y développe…
Et quand ça coince, laisser Dieu faire le ménage sur nos crasses incrustées…sans nous passer la brosse à reluire !
« Vers Toi j’élève mon âme… » mais cette âme c’est Toi qui me la donne et la polit Seigneur… Je Te la tends …protège-la…
J’aime cette phrase : « Dieu donne à l’amour humain la capacité de l’impossible »…
Dieu en premier….toujours 🙂
Seigneur quand je prends la grosse-tête rappelle -moi que la fête c’est à Toi que je la dois !
Pardon Seigneur pour toutes les fois où j’ai cru mieux t’aimer, mieux t’adorer, mieux te connaître, mieux te comprendre, mieux te servir… mieux…, mieux…, mieux… que l’autre…, que les autres…
bel éclat de rire en découvrant ton dessin si juste ! 🙂