Année A – Temps Ordinaire 19ème Dimanche

Deux chèvres, Baby et Baba, sont dans un bateau.
Baba coule, Baby bèle.
 
1ère Lecture : 1 Rois 19,9. 11-13
Psaume 84
2ème Lecture : Romains 9,1-5 
Evangile : Matthieu 14,22-33
 
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Pour aller plus loin
 
Détails
-Ce dessin évoque toutes les précautions qui pourraient nous empêcher d’avancer dans la foi. C’est traduit par l’expression « On ne sait jamais ».
-Le ciel est bleu, la mer turquoise. Tout est calme, sauf pour le lapin qui vit un combat intérieur avec des couleurs vives : son panneau est jaune vif et sa bouée rouge et blanche (mélange d’inquiétude et de candeur.
-Ce lapin part perdu d’avance. Il se voit déjà couler. Quelle foi !
-L’attitude est traduite par le fait qu’il ne regarde pas devant lui mais derrière lui. Dans l’Evangile, tant que Pierre regarde Jésus, il marche sur l’eau. Dès qu’il regarde le vent, les vagues, il coule.
 
Questions
-Et moi, dans quelles conditions est-ce que j’adopte cette attitude de « on ne sait jamais » ?
-Quand est-ce que je me vois perdu d’avance ? Pourquoi ?
-Est-ce que c’est (et ce sera toujours) toujours fatal ?
 

2 réflexions sur “Année A – Temps Ordinaire 19ème Dimanche”

  1. Le fait d’être en combat spi c’est un peu le lot je crois de tout chercheur de Dieu…Avec des moments où la foi est données et des moments où elle est secouée…Aussi mouvante que la vie peut-être… Rarement mer d’huile…
    Alors on a envie de prendre comme une assurance, des précautions, des grigris, garder le contrôle, croire que l’on est dans la toute puissance et que l’on tient le manche de l’avion, courir après la connaissance, le plein savoir qui nous a déjà valu la sortie de l’Eden.
    La seule quête devrait être l’arbre de vie, mettre plus de vie et donc de cette énergie qui fait son rayonnement: L’amour…
    Aller puiser à bonne source qui tient justement est Divine, on y revient toujours…
    Oui il m’arrive de prendre des bouées de sauvetage et quand le vent se lève forcément je me demande ce qui va m’arriver,
    Mais je viens de me laisser imbiber par la citation de la Parole « Seigneur -si c’est bien-toi,ordonne-moi de venir à toi sur l’eau »
    C’est moi qui demande, et c’est moi qui doute déjà avec ce « si »…. Souvent j’appelle Sa Présence et déjà je me demande si c’est bien Lui…si Il n’y a pas un leurre, une construction personnelle, une manipulation intérieur, une tentation , si je discerne bien …. »Si c’est bien toi….prouve le moi, chiche que….
    cela commence déjà de façon bancale, cette peur de ne pas reconnaître le Seigneur qui vient, et mes besoins de garanties, parfois de bonne volonté, n’a-t-il pas dit de tenir sa lampe allumée, d’être « prévoyant », d’avoir de l’huile en réserve…
    Où dois-je me tenir entre prévoyance,ouvrier à sa vigne, attrapant le pan de sa tunique, montant sur un arbre pour le voir, courant au devant de Lui, et confiance en sa providence ?
    Et voilà que non contente de lui demander s’Il est bien le Seigneur je lui ordonne de m’ordonner…de venir à Lui… Ce n’est pas vraiment une position de serviteur…Je lui ordonne ce qu’il doit faire pour moi et je voudrai bien que ce soit un ordre pour ne pas avec ma liberté être tenter de ne pas lui obéir, de devoir choisir…
    Ordonne-moi de me jeter à l’eau vers Toi…Fais-toi autoritaire, sûr de Toi et je saurai …
    « Venir à toi » …Comme si tu n’étais pas déjà près de moi…
    Et Lui va répondre , « c’est moi, n’ayez pas peur…. », il va répondre au doute premier…clé de tout selon St Jean-Paul II…Il ne va pas s’offusquer…
    Quand nous voulons faire les même miracles que Dieu, le rejoindre dans sa toute puissance, on s’enfonce et on est obligé de retourner son regard vers Lui et de savoir que seul Lui SAUVE… et là c’est la bonne question qui jaillit…la bonne injonction dans l’urgence… »sauve-moi ! »
    Et le Christ lui demande « Pourquoi, pourquoi le doute ? la peur … »Il a répondu à toues les demandes et la peur est encore là…
    Et là la dernier action c’est qu’ils montent dans la barque, Pierre et lui et le vent tombe… Nous demandons à Dieu de nous rendre Dieu, en doutant à la base de Lui et puis de nous tirer d’affaire quand le vent souffle et qu’on coule de nos désirs de puissance et sa réponse c’est qu’IL est dans la barque…. Nous lui demandons de venir à Lui mais c’est lui qui vient et qui est là…et le Vent tombe…c’est le miracle qu’on n’avait pas demandé, Dieu dans notre barque…qui nous ouvre les yeux sur sa Divinité et son incarnation, sa filiation…
    Dieu avec nous…Emmanuel… Il se révèle qui Il est en nous…Réponse intérieure à nos « si » maladroits…
    Dieu sans reproche qui nous interroge « pourquoi ?  » mais vient avec nous dans nos barques ou nos galères et oui le vent tombe…
    Dieu étend la main et nous saisit, pas besoin de lui donner des ordres…Peut-être juste de ne pas le perdre de vue et de l’appeler avec nos maladresses et justement nos doutes…
    Ce texte a une histoire forte dans la mienne…et chaque fois il ouvre une nouvelle porte…

  2. Je l’aime trop ce Pierre qui plein de foi se jette à l’eau…alors qu’il ne sait pas nager. Il doute cependant, s’affole mais repart…

    Finalement il nous ressemble tellement ! (à moins que ce soit l’inverse).
    Et puis, c’est lui que Jésus a choisi, quel réconfort !!!

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