Cette parole de Jésus n’existe pas dans les évangiles et la réponse de l’âne non plus. Par contre, ça aurait pu se passer comme ça. L’âne se souvient de ce qu’il a entendu un jour, et dans une situation particulière, il peut s’appuyer sur son souvenir. Lorsque nous sommes dans une épreuve insoutenable, on essaie de se raccrocher à quelque chose, et ça peut être une parole entendue un jour qui nous revient à la mémoire.
La main de Jésus ressemble un peu à la main créatrice de Dieu dans l’ouvre de la création, par Michel-Ange (Dieu est le personnage de droite), son doigt effleure le doigt d’Adam. Il y a dans ce geste toute une délicatesse et un respect.
Le mouvement de tête de l’âne, dans la BD, indique qu’il hésite un peu et essaie d’éviter encore la main de Jésus.
