La Bonne Nouvelle est annoncée jusqu’aux extrémités du monde.
Ps 18,5 |
sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. Là, se trouve la demeure du soleil |
On voit donc les animaux partir aux quatre points cardinaux (Nord, sud, est, ouest). Si les disciples partent, ce n’est pas parce qu’ils en ont envie mais parce qu’ils sont missionnés pour ça.
Rm 10,15 |
Comment proclamer sans être envoyé ? Il est écrit : Comme ils sont beaux, les pas des messagers qui annoncent les bonnes nouvelles ! |
Dans l’image précédente, il y avait plusieurs dessinateurs de BD chrétienne qui étaient représentés. Cette image-ci en montre davantage. Chaque dessinateur dit le message de la Bonne nouvelle dans sa propre langue et à son propre public. Le but n’étant pas d’avoir un langage unique mais d’atteindre les extrémités du monde.
Rm 12,4 |
en un corps unique, nous avons plusieurs membres, qui n’ont pas tous la même fonction |
On reconnaît ainsi la coccinelle masquée de Brunor et ses « indices pensables », le loup de J-F Kieffer avec Loupio et Jeanette et Jojo, le mouton de Sean O’Brien, le chameau de Guézou
Le chameau et le loup sont envoyés vers un chat qui se trouve être le « fauve », mascotte du festival BD d’Angoulême.
Ces animaux sont envoyés deux par deux (curieux, dans la BD, il y a souvent un scénariste et un dessinateur), et on voit que leur trajectoire forme la croix de Jésus qui s’étend là où ils passent.
Birus et Coolus sont curés de paroisse avec une église en briques et en pierres. Les chrétiens se rassemblent le dimanche et chaque jour. Mais ils sont aussi curés des lecteurs de BD, leur « paroisse invisible », qui n’a pas de mur. La bande dessinée n’est pas un truc d’enfants. Elle peut permettre un réel cheminement ou approfondissement dans la foi. C’est comme ça que le conçoivent les auteurs chrétiens : la BD est un outil dont l’unique but est de propager le message de la Bonne Nouvelle.