Année A – Temps Ordinaire – 2 novembre : commémoration des fidèles défunts

Dimanche 2 novembre – Année A – Messe pour les défunts

(j’ai fait un dessin de la mort qui tue)

1ère Lecture : Sg 2,23 ; 3,1-6.9   

Psaume 4    

2ème Lecture : Romains 6,3-9   

Evangile : Jean 5,24-29

(La liturgie propose un grand choix de lectures. J’ai retenues celles-ci)

 

Lapinbleu765C-Sg3_2-messe_2_nov.jpg 

Pour aller plus loin

Détails

 

-Le lapin gris pense à son ami, défunt, et au passé. Il n’est pas tourné vers l’avenir (la Vie éternelle où il le retrouvera). Il regarde le sol, non le Ciel.

-Dans le ciel, tout proche de lui, son ami est là, visiblement heureux. Il essaye de faire signe mais impossible de communiquer car le lapin gris ne regarde pas dans le bon endroit. Ses oreilles sont tournées dans la bonne direction, mais son regard sans espérance prend le dessus.

 

Questions

 

-Il m’est déjà arrivé de rencontrer des jeunes (et pas que des jeunes) refuser d’entrer dans une église parce que ça leur rappelle un enterrement. L’église est-elle ce lieu de la mort ? Il est vrai qu’il y a des représentations de mort (des crucifiés) un peu partout… et pas grand-chose qui parle de Résurrection.

Alors je m’adresse aux croyants ; les amis, VOUS êtes la représentation du Christ Ressuscité dans votre église, et si vous ne l’êtes pas, vous DEVEZ LE DEVENIR. Si personne ne représente Jésus ressuscité, si Jésus ressuscité n’est pas visible dans les pierres vivantes que nous sommes, où et comment les non-croyants vont-ils le découvrir ?

-Autre question ; comment est-ce que je considère la mort ? Est-ce que je creuse la question ? Est-ce que je l’évite ? Comment est-ce que j’entends ces deux affirmations « Je crois à la résurrection de la chair et la vie du monde à venir » ? Où vais-je trouver les réponses ? A qui vais-je les poser ? Pourquoi ?

 

Ce 2 novembre, je pourrai penser à ceux qui sont morts et qui feront partie du comité d’accueil lorsque ce sera à mon tour de passer la porte de la vie éternelle.  

7 réflexions sur “Année A – Temps Ordinaire – 2 novembre : commémoration des fidèles défunts”

  1. Oui je crois que la tristesse , la douleur sont réactionnelles, instinctives, salvatrice parfois du trop plein de souffrance…quelque soit la qualité de la foi.
    Parfois je me suis dis aussi, « En ai-je assez de foi pour ne pas parvenir à me réjouir de ce passage en Dieu pour un de mes proches, suis-je jalouse de Dieu? Pas assez aimante de celui-celle que je ressens un peu comme perdu pour moi ? Est-ce égoïste ?  »
    La mort est un mal, combattu, le Christ n’en a pas fait un bien ni même un moindre mal…Il est venu nous y chercher…
    Tout décès d’un proche est une crucifixion, et plus l’amour était là plus le « prix » semble être élevé… Plus l’on voudrait aussi parfois réécrire les imperfections d’un parcours humain où les échanges sont souvent pleins de maladresse…Regrets…
    Faut-il pour autant se blinder, ne pas aimer ?
    Il y a ces décès où le chemin semble arrivé au port, la vie accomplie, « bien remplie » et où à la relire on se dit que la sérénité nous envahit, bel exemple, belle plénitude, belle fidélité, et on parvient à se concentrer sur notre « au revoir » en action de grâce…
    Et puis il y a ces vies broyées…ces personnes comme sacrifiées…
    Des parcours parfois de calvaire inexpliqués et insupportables…
    On appelle au secours sa foi mais…
    Je crois alors, pour moi, que la seule chose qui n’en rajoute pas, c’est le regard sur la Croix…
    Celle du Christ et celle sur laquelle on est à son tour en train de vivre…
    Tout est là, tout est dit.
    Et de là, la consolation pourra pas à pas faire son oeuvre d’amour et s’engouffrer dans la moindre porte de nos appels et de nos cris…et transcender ce qui est en nous à vif, à l’agonie…
    De là…
    En union de prière avec chacun, chacune…

    1. Bravo, Béa, vous êtes vraiment la pro du blog du Lapin Bleu !
      Le fruit de votre recherche me fait remarquer que je n’ai pas trop évoluée en 3 ans : j’étais déjà et je reste angoissée à l’idée de n’être pas digne d’entrer dans la maison du Père ! Il va vraiment falloir que je travaille tout ça !!!!

  2. Bien sûr, Lapin Bleu, mon désir c’est de ressembler le plus possible à Jésus et d’être digne de passer la porte étroite. Souvent cela m’angoisse ! Mais parfois, dans un grand élan d’optimisme,
    j’essaie d’imaginer mon arrivée au ciel … Et je me vois descendant du train de l’au-delà : ils sont tous là, sur le quai du paradis : j’aperçois mes parents, mes amis, enfin tous ceux que j’ai
    aimés et qui m’ont précédée auprès du Père ! C’est le bonheur et cela vaut bien quelques efforts !

    Non, ce dessin ne tue pas, il est rempli d’Espérance et grâce à lui je viens de lire avec bonheur « le Livre de la Sagesse de Salomon ». Il me reste à essayer de mettre en pratique ce que j’ai
    découvert. Alors, tu vois Lapin Bleu, grâce à toi je suis peut-être sur la bonne voie … Merci !

  3. Merci lapin Bleu. La mort ne me fait pas peur mais avant il faut une bonne révision! Je pense que là-haut il n’y a pas de chômage je vais pouvoir chanter et louer Dieu toute la journée. En
    attendant soyons des vivants, annonçons à tous que Jésus est ressuscité et soyons dans la joie avec tous les saints et qu’ils n’oublient pas de m’attendre le jour J;

  4. Marie-noëlle CALAIS

    dommage qu’on ne puisse pas utiliser ce dessin pour préparer des sépultures ou pour la messe du 2 novembre !
    Je suis sure que cela ferait plus réfléchir que bien des commentaires ou homélies !
    Merci pour ces moments de tendresse offerts au travers de ces dessins.

  5. Mon cher lapin bleu, j’aime énormément ce dessin.
    Mais sache que la tristesse peut nous envahir au delà de ce qu’on l’on souhaiterait et qu’elle n’est pas toujours facile à maîtriser même si on croit fermement en la vie éternelle et que nos
    défunts sont dans la paix, la joie et la lumière.
    Notre fille est décédée, il y a bientôt 3 ans à 22 ans et demi et même si je crois que son présent est la joie, la paix et la lumière…….un rien peut faire remonter les larmes comme une
    vague,comme un tsunami!!!
    Ce qui me permet de tenir, c’est la messe, la prière et celle des autres.
    Non, un visage triste le jour des défunts n’est pas un manque de foi et d’espérance mais une écharde dans le coeur qui fait très mal à ce moment et qu’il faut gérer…
    Merci pour ton talent!!
    Amitiés

Laisser un commentaire

Retour en haut