Peut-on encore porter sa croix quand on n’a plus de piles ?
Isaïe 50,5-9
Psaume 114
Jacques 2,14-18
Marc 8,27-35
Pour aller plus loin
Détails :
-Ce lapin a une croix téléguidée sur une voiture de course. C’est plus pratique à porter…
-Il est assis confortablement dans une chaise longue.
-La croix est devant la voix de Jésus, pas derrière. Le lapin n’est pas en train de « suivre » Jésus. Il fait les trucs à sa sauce.
-Il évalue sa croix en y mettant un chiffre (le 1) ce qui signifie « je suis le meilleur, ma croix est la plus lourde, nananèèère ! »
-Mais il n’est pas dupe de son petit manège vu la tête qu’il fait lorsqu’il est démasqué.
–Questions
-Prendre sa croix, ce n’est pas la choisir. C’est accepter celle qu’on a. (accepter tel défaut, telle situation (vieillesse, dépendance des autres, situation familiale, maritale, célibat non choisi, chômage, handicap…)
-Une croix choisie sur mesure, ce n’est pas une croix.
-Est-ce que j’attends un rappel à l’ordre du Seigneur pour marcher à sa suite, ou est-ce que je bidouille mon petit confort personnel ou ma petite foi personnelle (faite de bric et de broc) tant que personne ne me dit rien ?
1 réflexion sur “Année B – Temps Ordinaire 24ème Dimanche”
béa-titude
C’est compliqué cette histoire de croix, je crois que je n’ai pas fini de bosser la question et parfois comme me dit un confesseur, bosser sur le sens du mal ( en l’occurrence la croix ça fait mal même si on nous parle d’un plus grand bien derrière) c’est lui donner trop d’importance et de place dans une vie, prenons le cap du Bien ..
La croix il faut l’accepter mais il faut aussi combattre le mal qu’elle fait, je pense à ceux qui ont combattu la peste, la rage, le nazisme, le communisme, il y a des croix, maladies, haines, plaies économiques, qu’il faut combattre… On risque l’attentisme, la victimisation, la dépression, si on dit oui à tout ce qui nous blesse et nous coûte dans nos vies…
C’est ce discernement qui n’est pas simple, comment lutter en restant dans l’amour…Avant de mourir sur la Croix le Christ a guéri, prêché, semé et pour ma Part je suis autant portée par ses Paroles que par son sacrifice ultime qui m’est très douloureux…
C’est vrai que bonté, charité, vérité ne suscite souvent que beaucoup de suspicion et malveillance, jalousie, amertume…le service met parfois en sentiment d’infériorité ou de dépendance et on est souvent puni du bien qu’on a voulu faire, c’est très douloureux, injuste et décourageant…Et là il faut persister….
Mais j’ai plus de mal sur le fait de « tendre cette joue gauche » , devancer le mal qu’on pourrait nous faire ? On me dit que non, que c’est garder à l’autre sa confiance, effacer son acte et rembobiner la pellicule, le remettre en situation vierge de toute méchanceté…Mais cela ressemble quand même à un « vas-y frappe-moi si tu l’oses encore… » et ça ressemble à une provocation au péché, dans quelle mesure ne suis-je pas coupable du mal qu’on me fait et que je laisse faire…?
N’ais-je pas en situation de crise, à me retirer au désert et à me reposer un peu ? ou à aller m’expliquer avec mon frère ? ou si on me lapide suis-je celle qui baisse la tête comme des générations entières ou celle qui dit non aux femmes battues, vendues, niées ?
Suis-je témoin de Jéhovah qui refuse la médecine quand je suis malade en attendant la fin divine terrestre ou suis-je celui qui cherche le vaccin et vais-je jusqu’à l’euthanasie, l’IMG, la « recherche » sur l’embryon , etc….
Franchement je ne sais pas si ma croix n’a plus de piles mais je sais qu’elle ne tombe jamais pile poile dans ma vie et que quand je la vois, je ne sais pas toujours ce que je dois faire, à part prier… et ne pas quitter des yeux celle du Christ comme un garde-fou…
C’est compliqué cette histoire de croix, je crois que je n’ai pas fini de bosser la question et parfois comme me dit un confesseur, bosser sur le sens du mal ( en l’occurrence la croix ça fait mal même si on nous parle d’un plus grand bien derrière) c’est lui donner trop d’importance et de place dans une vie, prenons le cap du Bien ..
La croix il faut l’accepter mais il faut aussi combattre le mal qu’elle fait, je pense à ceux qui ont combattu la peste, la rage, le nazisme, le communisme, il y a des croix, maladies, haines, plaies économiques, qu’il faut combattre… On risque l’attentisme, la victimisation, la dépression, si on dit oui à tout ce qui nous blesse et nous coûte dans nos vies…
C’est ce discernement qui n’est pas simple, comment lutter en restant dans l’amour…Avant de mourir sur la Croix le Christ a guéri, prêché, semé et pour ma Part je suis autant portée par ses Paroles que par son sacrifice ultime qui m’est très douloureux…
C’est vrai que bonté, charité, vérité ne suscite souvent que beaucoup de suspicion et malveillance, jalousie, amertume…le service met parfois en sentiment d’infériorité ou de dépendance et on est souvent puni du bien qu’on a voulu faire, c’est très douloureux, injuste et décourageant…Et là il faut persister….
Mais j’ai plus de mal sur le fait de « tendre cette joue gauche » , devancer le mal qu’on pourrait nous faire ? On me dit que non, que c’est garder à l’autre sa confiance, effacer son acte et rembobiner la pellicule, le remettre en situation vierge de toute méchanceté…Mais cela ressemble quand même à un « vas-y frappe-moi si tu l’oses encore… » et ça ressemble à une provocation au péché, dans quelle mesure ne suis-je pas coupable du mal qu’on me fait et que je laisse faire…?
N’ais-je pas en situation de crise, à me retirer au désert et à me reposer un peu ? ou à aller m’expliquer avec mon frère ? ou si on me lapide suis-je celle qui baisse la tête comme des générations entières ou celle qui dit non aux femmes battues, vendues, niées ?
Suis-je témoin de Jéhovah qui refuse la médecine quand je suis malade en attendant la fin divine terrestre ou suis-je celui qui cherche le vaccin et vais-je jusqu’à l’euthanasie, l’IMG, la « recherche » sur l’embryon , etc….
Franchement je ne sais pas si ma croix n’a plus de piles mais je sais qu’elle ne tombe jamais pile poile dans ma vie et que quand je la vois, je ne sais pas toujours ce que je dois faire, à part prier… et ne pas quitter des yeux celle du Christ comme un garde-fou…