Y a t-il un rapport entre « avoir un coup de barre » et « tomber comme une masse » ?
Genèse 2,18-24
Psaume 127
Hébreux 2,9-11
Marc 10,2-16
Pour aller plus loin
Détails :
-Lorsque Dieu fait quelque chose de très grand, dans la Bible, il fait descendre sur l’Homme un « sommeil mystérieux », une « profonde torpeur » parce que l’Homme ne serait pas capable de le supporter.
-Sur le dessin, le lapin est stressé. Il réagit comme un occidental : il veut avoir la réponse à toutes ses questions avant de tenter une expérience.
–Questions
-Les deux passages Bibliques dans la genèse où il est question de cette « grande torpeur » sont :
-celui-ci au chapitre 2, où Dieu endort Adam pour en extraire Eve de son côté (C’est la figure de l’Eglise qui naït du côté transpercé de Jésus endormi sur la Croix).
-au chapitre 15 où Dieu fait Alliance avec l’Homme. Dieu a partagé des animaux en deux et passe au milieu d’eux. Quand on faisait alliance avec quelqu’un, on passait au milieu de ces animaux en s’engageant : « Je fais alliance avec toi, et si jamais je rompais cette alliance, qu’il m’arrive comme ce qui est arrivé à ces animaux ! ». Comme Dieu sait qu’un Homme ne pourra pas être 100 % fidèle à cette alliance, il le plonge dans cette torpeur et c’est Dieu seul qui fait ce serment
-Ai-je confiance en l’intervention de Dieu pour me guérir, me sauver ?
-Est-ce que je préfère me guérir et me sauver tout(e) seul(e) ?
1 réflexion sur “Année B – Temps Ordinaire 27ème Dimanche”
béa-titude
Ai-je confiance en l’intervention de Dieu pour me guérir et me sauver ?
Je ne sais pas….et le fait de l’écrire c’est sans doute que cette confiance est insuffisante, même pas de la taille d’un grain de moutarde…qui ne déplace pas beaucoup de chose, qui ne fait pas de miracle…
Dans ma conception de Dieu se combatte plusieurs choses :
Dieu amour, le plus Aimant jusqu’au don total, qui vient descendre avec moi dans ce qui me fait le plus mal, de souffrance et de péché pour m’y chercher et m’en relever. Abba, Créateur du beau, du monde « il vit que cela était BON » Dieu miséricordieux, passionnément en attente de mes pas vers LUI, qui frappe à la porte de mon coeur…
Dieu de Justice qui n’est pas la mienne…mais laquelle alors ? celle des ouvriers de la dernière heure et du larron en croix ?
Et puis ce Dieu plus complexe dont je dois faire la Volonté qui me reste très opaque, celui a qui je demande en des gémissements mais que je ne sais pas prier ou si mal, que je voudrai manipuler dans mon sens, dont la »stratégie » m’échappe, qui oeuvre pour le royaume déjà commencé ici-bas mais aussi hors du temps, Celui à qui je remets tout entre les mains sans être souvent exaucé selon mes attentes…
Exaucée quand-même ? autrement ? pas immédiatement ?
Celui qui semble muet et absent quand l’enfant meurt , subit un handicap, quand la souffrance est là, quand l’innocent paye quoi ?
Celui qui sauve du mal et du péché, qui a vaincu la mort, mort spirituelle ? mais résurrection des corps, glorieux ?
Si je commence à fouiller avec ma tête , à vouloir cerner, comprendre je m’y perds, plus sûr est le chemin de l’accueil et de l’humilité, mais comment aimer Quelqu’un si difficile à connaitre ? Même en aimant le Fils, même en restant à l’écoute de l’Esprit dont le souffle est parois si ténu…
Je sais bien que je ne peux pas ni me guérir, ni me sauver seule, mais ma foi est si infime par rapport à L’infini de ce Grand Amour qui m’attend et me précède de tout temps, que si ma guérison ou mon sauvetage dépendait de ma foi,…je serai condamnée.
Alors oui parfois je me dis que ce sommeil où Dieu plonge ceux qui ne ne sont pas à la hauteur de Son Alliance est salvateur, j’aimerai bien dormir et lâcher prise et pourtant il nous veut veilleurs, vigilants dans l’attente !
Jaillit alors cette intuition comme une réponse que je comprends si peu :
« Eveille toi o toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera »
Réponse en Christ ?
Ai-je confiance en l’intervention de Dieu pour me guérir et me sauver ?
Je ne sais pas….et le fait de l’écrire c’est sans doute que cette confiance est insuffisante, même pas de la taille d’un grain de moutarde…qui ne déplace pas beaucoup de chose, qui ne fait pas de miracle…
Dans ma conception de Dieu se combatte plusieurs choses :
Dieu amour, le plus Aimant jusqu’au don total, qui vient descendre avec moi dans ce qui me fait le plus mal, de souffrance et de péché pour m’y chercher et m’en relever. Abba, Créateur du beau, du monde « il vit que cela était BON » Dieu miséricordieux, passionnément en attente de mes pas vers LUI, qui frappe à la porte de mon coeur…
Dieu de Justice qui n’est pas la mienne…mais laquelle alors ? celle des ouvriers de la dernière heure et du larron en croix ?
Et puis ce Dieu plus complexe dont je dois faire la Volonté qui me reste très opaque, celui a qui je demande en des gémissements mais que je ne sais pas prier ou si mal, que je voudrai manipuler dans mon sens, dont la »stratégie » m’échappe, qui oeuvre pour le royaume déjà commencé ici-bas mais aussi hors du temps, Celui à qui je remets tout entre les mains sans être souvent exaucé selon mes attentes…
Exaucée quand-même ? autrement ? pas immédiatement ?
Celui qui semble muet et absent quand l’enfant meurt , subit un handicap, quand la souffrance est là, quand l’innocent paye quoi ?
Celui qui sauve du mal et du péché, qui a vaincu la mort, mort spirituelle ? mais résurrection des corps, glorieux ?
Si je commence à fouiller avec ma tête , à vouloir cerner, comprendre je m’y perds, plus sûr est le chemin de l’accueil et de l’humilité, mais comment aimer Quelqu’un si difficile à connaitre ? Même en aimant le Fils, même en restant à l’écoute de l’Esprit dont le souffle est parois si ténu…
Je sais bien que je ne peux pas ni me guérir, ni me sauver seule, mais ma foi est si infime par rapport à L’infini de ce Grand Amour qui m’attend et me précède de tout temps, que si ma guérison ou mon sauvetage dépendait de ma foi,…je serai condamnée.
Alors oui parfois je me dis que ce sommeil où Dieu plonge ceux qui ne ne sont pas à la hauteur de Son Alliance est salvateur, j’aimerai bien dormir et lâcher prise et pourtant il nous veut veilleurs, vigilants dans l’attente !
Jaillit alors cette intuition comme une réponse que je comprends si peu :
« Eveille toi o toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera »
Réponse en Christ ?