-Le lapin gris vient de frapper le lapin bleu sur la joue droite.
-Celui qui a reçu le coup, tend la joue gauche… un peu violemment et d’unité air innocent.
Questions
-J’ai déjà entendu des chrétiens réagir sur ce verset : « Comment ? Les chrétiens devraient se laisser marcher sur les pieds et tout accepter ? ».
Est-ce juste de tout accepter ? Est-ce que Jésus demande de tout accepter ?
Eh bien, Jésus n’a pas mis en pratique ce verset car lorsqu’un des gardes l’a frappé (Jean 18,20-25), il n’a pas tendu l’autre joue. Par contre, il n’a pas laissé faire non plus et a renvoyé le garde dans ses 22 en lui posant une question qui l’a fait prendre conscience de son acte.
-La question que pose ce verset, c’est comment, en tant que chrétien, répondre à la violence qu’on subit ?
Jésus n’a pas riposté avec violence, mais il a posé une question : « Pourquoi me frappes-tu ? Qu’ai-je mal dit ? Mal fait ? As-tu des raisons de me gifler ?».
-Lorsque Jésus est moqué, dénigré, montré du doigt, il y a ceux qui veulent monter au créneau et frapper fort. Quelle est notre intention, au fond ? Est-ce pour lui que nous le faisons ? Est-ce à nous de rendre justice ? Est-ce à nous de protéger Jésus ?
-Même question lorsque c’est l’Eglise qui s’en prend dans les dents jusqu’à en perdre une (comme le lapin gris). Si elle s’en prend dans les dents, est-ce parce que l’un de ses membres s’est mal comporté et a eu une attitude scandaleuse ? Quelle est l’attitude juste pour que chacun se remette en question et assume sa responsabilité ?
-A quel moment ai-je pu réagir d’une manière juste, face à une violence subie ? Comment est-ce que je m’y prends pour casser la violence tout en ayant une attitude juste ? Est-ce que j’en ai envie ? J’en ai la volonté ?