Année A – Pâques (Vigile pascale)

 

Attention, il y a plein de lectures, ce soir…

 

 

Pâques (vigile) – Année A

 

1ère Lecture : Genèse 1,1 – 2,2

Psaume103 ou 32

2ème Lecture : Genèse 22, 1-18

Psaume 15

3ème Lecture : Exode 14,15 – 15,1

Cantique Exode 15, 1-8 ou Psaume 135

4ème Lecture : Isaïe 54, 5-14

Psaume 29

5ème Lecture : Isaïe 55, 1-11

Cantique Isaïe 12,2…6

­6ème Lecture : Baruch 3,9-15.32

Psaume 18

7ème Lecture : Ezéchiel 36,16…28

Psaume 41 ou 50

Lecture : Romains 6,-11

Psaume 117

Evangile : Matthieu 28,1-10

 

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Pour aller plus loin

 

Détails

 

-Il y a des couleurs de printemps. Seul le tombeau est gris.

-L’ange est ce bonhomme de neige. Farfelu ? Peut-être pas tant que ça… Sa couleur est le blanc le plus pur de tout ce qu’on connaît autour de nous (la neige). Il a le visage fait avec huit cailloux (2 pour les yeux, 6 pour la bouche). Le 8ème jour étant celui de la résurrection.

-Il tient dans ses « mains » de neige des éclairs. Logiquement, c’est impossible. S’il y arrive, c’est donc que tout est possible pour Dieu, y compris de ressusciter son Fils.

-Si on regarde ses mains, ce sont deux blocs de neige qui s’ouvrent en trois doigts. Certaines représentation ont aussi les extrémités qui s’évasent ou s’ouvrent comme sur ce dessin. Le symbole est aussi celui de la vie, de la résurrection, un peu comme si la croix bourgeonnait.

-Il y a deux bulles venant du ciel. Celle de gauche pouvant être celle de n’importe quel saint. Celle de droite est celle de Dieu qui répond. On a compris que si c’est ange a un aspect farfelu, c’est pour attirer l’attention.

-Du lapin qui regarde cet « ange » jaillissent trois points d’interrogation des trois couleurs fondamentales (jaune, bleu et rouge) ; il se pose les questions fondamentales.

 

 

Questions

 

-Si j’étais témoin d’un truc pareil ? Qu’est-ce que je ferais ? A qui irais-le raconter ? Pourquoi ?

3 réflexions sur “Année A – Pâques (Vigile pascale)”

  1. Si j’étais témoin d’un truc pareil ? Avec des « si » on met Paris en bouteille et je n’ai rien de comparable à trouver pour me projeter et m’imaginer….
    Les rares et précieux moments dans ma vie de Providence flagrante, si calée pour s’emboîter à mon manque, ma souffrance , mon histoire que cela c’est imposé comme une réponse quasi simultanée, j’ai plutôt eu, une fois la joie immense , le choc de l’évidence, eu tendance à me pincer , à essayer de me raisonner , à chercher une explication quitte à douter de mes capacités de perception…
    Et évidemment j’ai d’abord « retenu tous ces événements et les ai médité dans mon coeur » ..plus par peur qu’on me les abîme en les raillant que par oraison intérieure.
    Si je pense à une guérison particulière aussi subite qu’inversée tant elle a déjouée de façon immédiate toutes les prévisions d’échéance fatale inexorable,
    je suis encore comme on marche sur la pointe des pieds ….
    Bien sûr j’en ai parlé le traumatisme passé comme d’une chance incroyable … et avec certains j’ai testé les petits cailloux semés comme autant de Présence…mes indices alignés, cette certitude étonnante que cette personne nous était comme redonnée…Comme une naissance plus vibrante qu’un cri de nouveau-né….
    J’y ai compris et reçu d’un coup le crois la perception de la merveille qu’est la Vie au delà de tout….et Sacrée surtout…
    Ce qui a été comme miraculé c’est mon regard sur tout après….
    Alors ce n’est pas si simple ….4 ans après pour un autre proche la « magie » n’a pas opéré…
    Pourquoi l’un ? J’ai cherché…. j’avais besoin d’un contrôle, de comprendre
    par orgueil de croire que j’y étais pour quelque chose…Dans le premier cas j’avais tout abandonné devant l’évidence de la perte annoncée qui échappait à toute analyse médicale possible, le vide…comme une pente fatale… Je l’avais même déjà confiée de toute Eternité ….Dans le second , le yoyo de l’espoir et de la peur, du mieux et du pire, des incidents médicaux qui se cumulent et les chances qui s’amenuisent… J’ai refusé jusqu’à la dernière seconde de cesser de rêver d’une autre fin dans un autre parcours… j’ai nié… j’ai cru avoir mal prié, mal choisi l’équipe médical, mal aimé la personne qui s’en allait …Et pourtant comme dense a été cet amour muet bloqué par les sondes mais brûlant dans les regards, quelque chose de si concentré qu’on est en dépendance quand ça part… accro ….malgré l’usure des nerfs et de ce monde déshumanisé des hôpitaux…
    Et là aussi … pourtant cet arc en ciel, ce prêtre rendu disponible par chance inoui…cette communion … même si…
    Cela ne rachète pas la douleur mais ça l’éblouit…
    Peut-être que le miracle n’a pas eu lieu comme un Lazare ou quasi du premier « épargné » mais le départ a labouré dans le sillon de ma vie des travées immenses ….un chantier nouveau …A quel prix ?
    Alors qu’aurais-je fais devant le tombeau vide ????
    Dans l’incompréhensible même annoncé ou prophétisé, mon réflexe est, je crois, d’abord de tous garder….ou alors de confier à ceux qui ne vont pas me juger.. me penser  » tarée »…
    Par petites doses je vais « tester » comment c’est perçu… si ce n’est pas trop « envahissant », trop secouant, si ça peut faire du bien à quelqu’un qui traverse un tsunami et qui y verra peut-être un peu d’issue possible…
    En moi je vais rendre grâce immense parfois avec interrogation, quel sens ?, ou abandon…peur aussi d’une attente d’un Dieu qui serait en demande d’un retour de ma part contre un cadeau si précieux, pardon….J’oubliais l’Amour sans condition mais bon….
    Et puis à certaines occasions, comme une évidence, je vais tout balancer, comme une urgence incontrôlée , sans peur des conséquences, ça va me dépasser comme si c’était le moment…
    Je vais dire des choses comme si je les validais avec certitude qui vont m’étonner moi-même de leur force et qu’importe alors la trace laissée…Je vais être comme « forcée » « poussée » et là aucune trouille, ni avant ni pendant ni après…. Ce ne sera pas forcément en terrain conquis, avec des amis de foi, un partage d’expérience , ça sera même plus en terrain miné parce qu’il y aura une chose contre l’Essentiel que je ne pourrait pas laisser dire…ou détruire….

    Comment aurai-je réagi si mon ami et mon Maître, tué de façon infamante avait après avoir été si proche et si fort, désavoué en criminel blasphémateur ? et que son corps comme profané avait quitté sa dernière demeure ?
    J’aurai pensé certes que la série des malheurs n’étaient pas fini, qu’il y avait un voleur profanateur de sépulture ?
    Ou aurai-je enfin compris que dans le projet de Dieu insaisissable il y a toujours ces fameuses traces sur le sable qui nous portent toujours même et surtout au plus vrillant de l’inacceptable.

  2. Oh Lapin Bleu ! nous avons découvert ton dessin ce matin au petit déjeuner : grands ou petits nous avons buté sur la même phrase : « le 8ème jour étant celui de la résurrection ».
    Pour nous, Jésus est ressuscité le 3ème jour ; il nous a fallu du temps pour découvrir que tu voulais parler du huitième jour de la grande semaine et que le chiffre huit signifie la durée sans
    fin…ce huitième jour est aussi le premier jour de la semaine chrétienne, c’est-à-dire le dimanche.
    Si tu voulais nous faire réfléchir… c’est réussi, nous avons même failli être en retard à la messe du jour ! Bravo pour cet échange particulièrement animé que tu as provoqué

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