Ca arrive même à Dieu, de planter quelqu’un…
1ère Lecture : Isaïe 22,19-23
Psaume 137
2ème Lecture : Romains 11,33-36
Evangile : Matthieu 16,13-20
Pour aller plus loin
Détails
-La main blanche, c’est celle de Dieu qui plante.
-Les piquets sont des lapins coiffés de casques jaunes avec une croix rouge dessus (la croix est un repère pour qu’on puisse les voir pour bien les planter. Quand le lapin est planté, il n’a plus de croix sur son casque ; sa mission est accomplie. Il n’a « plus qu’à » porter du fruit…)
-Le sol est gris comme la pierre.
-Les pattes du lapin de droite sont en position d’entrer dans le sol, un peu comme la forme d’une cheville à bois (Impossible de la retirer une fois plantée).
-Le regard du lapin de droite est résolu. Il est prêt.
-La succession des casques jaunes formeront alors des repères clairs pour qui aura besoin de cheminer.
Questions
-Jésus a établi Pierre sur le roc, comme son Eglise.
-Et moi, est-ce que je fais confiance à l’Eglise et à son enseignement ? Est-ce que j’en laisse et j’en prends ? Si oui, est-ce que ça ne veut pas dire que je me situe au-dessus de Jésus lui-même ?
-Puis-je recevoir Jésus sans passer par son Eglise ?
Correctif :
« Et donc non je ne me situe pas au-dessus de Jésus lui-même ? Au contraire très en dessOus »
Le « O » n’a pas voulu frapper…je ne m’en sens pas supérieure pour autant 🙂 »
Je re-profite de l’occase pour m’excuser des fautes régulières, et les manques de ponctuation…Cela file trop vite souvent et je ne suis pas née avec un ordi sous l’oreiller même si je suis moins nulle que prévue finalement.
Avant de relire le document sur le titre, je pensais que si ça arrive à Dieu de planter quelqu’un c’était dans le sens « laisser en plan »…Comique que le fait de planter, semer donne aussi le faite d’abandonner laisser en plan sur place, mépriser sa plantation justement…
Par contre que Dieu me plante, m’enracine, m’encre dirait les marins, oui alors… Est-ce douloureux et faut-il être casqué, la tête protégée ?
Surement car se greffer sur Dieu n’est pas sans chute et sans casse… on peut casquer un peu dans ce risque total de l’Amour infini mais en général on a un meilleur sourire que ce petit lapin que je verrai bien concentré comme pour son premier baptême de l’air , sautant d’un avion en parachute, ..là c’est le baptême de terre, en terre…et le parachute invisible c’est le St Esprit qui nous adjuge avec son maillet pour nos frères en humanité …
OUlala l’imagination déborde …je reviens sur terre …
-Ais-je confiance à l’Eglise et à son enseignement ?
– Oui , et plus la pilule est dur à avaler, plus le mystère est dense , plus je crois qu’il y a un secret d’Amour à y recevoir, c’est mon esprit de contradiction, plus c’est fou , plus ce doit être doux…fort…Tout…
Mais évidemment si aujourd’hui je cherche à décharge, au crédit du oui, à travailler mon adhésion j’ai des résistances forcément…
Je ne le lève pas avec naïveté , je les examine à fond, je ne les laisse pas passer …J’ai sans doute tord comme Eve de discuter avec le serpent qui compte bien sur ma passion du débats pour me mettre au plus bas, je devrai sans doute juste lever la tête vers les Cieux et dire c’est forcément le Mieux pour moi, mais non , je tergiverse…
En général cependant après la lutte je capitule et là c’est pour de bon, je n’y reviens pas, comme une marche franchit..
Cela manque de confiance et de cette innocence des enfants qu’Il nous demande mais je me dis que ce travail de fourmi accomplit servira peut-être à ceux qui ont besoin d’arguments aussi…
Contraception ou régulation des naissance ? Fidélité indissolubilité ? Vie sacrée, Présence réelle, Trinité, Résurrection, Complémentarité des hommes et femmes, Sexualité et affectivité, continence, Don sponsal…Le terrain est vaste et L’Eglise est mon phare et ma boussole.
-Est-ce que j’en laisse et j’en prends ?
Non je prends tout, j’applique plus ou moins facilement, avec des difficultés quand deux notions semblent contradictoire, Justice-Pardon,
Vérité- Tolérance, Enfant de Dieu-Serviteur inutile, Maternité responsable et ouverture à la vie…
Il me semble que parfois je hiérarchise ce qui doit peser plus aux regards de
ceux avec qui je partage, mais je tente de ne jamais perdre de vue l’objectif…
Je peux penser ça je n’y arrive pas, mais ça ne devient pas « ce n’est pas la bonne cible »…Ce n’est pas parce que je ne suis pas un archer qui vise mal que ma cible doit se rapprocher de moi, ou que je dois en viser une autre, ni dire que ce n’est plus mon combat, qu’il est trop « idéal pour moi » …il reste mon BUT, mon centre, coeur de cible juste que seule je n’y parviens pas…
Et donc non je ne me situe pas au-dessus de Jésus lui-même ? Au contraire très en dessus et même sans trop savoir où par rapport à Lui j’ai magnifiquement besoin de Lui…
-Puis-je recevoir Jésus sans passer par son Eglise ?
Personnellement non…J’entends que certains pensent que si, moi je pense que non…
L’Eglise c’est la Parole ( et à la rigueur je pourrai croire la lire et la décoder seule sur le net ou ailleurs mais je ne le ferai pas …J’ai besoin d’un RDV et de plus en plus souvent…D’une parole par Coeur, « par-âme » qui me relance inconsciemment comme une réponse à mes manques, suggérée..
C’est aussi le Pain de Vie consacré, et là il n’est qu’en Eglise et pour moi depuis peu mais d’autant Vivant c’est la Présence , le coeur à coeur…
L’Eglise c’est aussi les béquilles des sacrements, les balises sur du jeu de Piste…Impossible de faire sans, sang même …
L’Eglise c’est une communion, un corps .. on y grandit ensemble, on y arrondit les angles , on y accueille l’Esprit Saint, on y trouve le second , troisième quatrième souffle et + dont on a besoin…
On s’y blesse aussi, on s’y relève…On apprend à ne pas s’y fabriquer le Dieu qui va bien à sa sauce justement…mais à entendre l’écho de chacun que Dieu porte en Lui…
On y partage ses joies, sa peine, on y apprend la louange le silence et la prière…On y reste en lien…
Je suis désolée pour les réfractaires du communautaire, je suis fan…accro, parfois colère mais terriblement enfant prodigue de cette Eglise qui me nourrit…m’appelle, m’envoie…même si c’est parfois de toutes les couleurs je ne pourrais pas m’en passer…je suis une inconditionnelle malgré tout le matraquage médiatique anticatholique, je sais ce que je lui dois et j’aime les sommets qu’elle me propose…et ses vues imprenables après l’effort…
Prendre dans l’Église ce qui me plait, mettre de côté ce qui me dérange ?
C’est la facilité, cela peut dans certaines circonstances devenir une tentation mais je suis certaine que ce n’est pas ainsi que je trouverai la plénitude : je ne peux prétendre aimer sincèrement
Jésus sans aimer son Église et sans faire « tout » mon possible pour essayer d’être, moi aussi, à la place qui est la mienne, un « repère » pour celui qui Le cherche.
coucou lapin bleu… ou vert !
Bah je dois « avoir de la chance » car je ne reçois pas de pub !… et j’en suis bien contente !
Je me régale toutes les semaines. Merci !
Dominique