-Sur ce dessin, le lapin gris regarde une situation à travers le trou d’une serrure. Il ne voit donc pas l’ensemble alors que Dieu (le lapin bleu sur l’échelle) le voit, lui.
-La clenche et la serrure de la porte se trouvent à une place inhabituelle : sur le haut de la porte. Ca montre que le lapin gris regarde les choses et les gens de haut, avec supériorité.
-Nous, qui regardons ce dessin, ne voyons pas ce qu’il y a derrière le mur. Nous ne pouvons donc pas nous mettre à la place de Dieu.
Questions :
-Dans la première lecture, Dieu dit à Isaïe « Mes pensées ne sont pas vos pensées et mes chemins ne sont pas vos chemins ». Dans l’évangile, avec la parabole des ouvriers dans la vigne qui travaillent différemment et qui sont payés de la même manière, Jésus prouve que ses pensées ne sont pas les nôtres car il a un regard bon pour chacun.
-Saint Augustin, dans sa Règle, traite « chacun selon ses besoins ». Ca veut dire que le moine qui avait besoin de manger deux fois plus (en raison de sa santé ou de sa corpulence), on lui mettait deux fois plus de ration que les autres. Ca veut dire qu’il valait mieux travailler sa jalousie avant d’entrer dans son monastère.
-Et moi, est-ce que j’essaie de comprendre les pensées de Dieu ? ou bien est-ce que je regarde les choses par ma lorgnette ?
3 réflexions sur “Année A Temps Ordinaire 25ème Dimanche”
béa-titude
« Et moi est-ce que j’essaie de comprendre les pensées de Dieu … »
Je ne sais pas si ce sont des pensées comme je l’entends, Dieu est Personne, Une et trinitaire, Parfait Amour, autant dire que je ne peux que Le pressentir…l’espérer…Le Face à Face n’est pas pour ici et maintenant, la pleine connaissance non plus, Il m’est voilé, l’imprononçable, le Nom au dessus de tout Nom…
Et pourtant Il est incarné en la
p-Personne de Jésus, il m’inspire en la Personne du St Esprit, donc oui j’essaie de le comprendre ou tout du moins de répondre à ce que j' »entends » de Ses attentes..et j’espère..
Il est déconcertant, le Juste…
J’avais lu un livre qui se nommait « Dieu ne sait pas compter »…
Alors que les chiffres sont sa création et les mathématiques sans doute aussi qui ont conceptualisé l’infini, je devrai penser que Dieu n ‘est pas comptable quand je lui suis pourtant tant redevable…
Parce que je suis sans doute dans le calcul, la rétribution et que celle de Dieu est a profusion je ne saisis pas tout…
Sur ce dimanche le prêtre nous a mis tour à tour à la place des trois protagonistes… j’avais déjà tenté l’essai avec cette réflexion mais avec que 2, ouvrière de la première et de la dernière heure.
Lui il a commencé par la place de Dieu, j’ai frémi : blasphème non ? » se prendre pour Dieu, faute même de l’Eden..? non ?
Tenter de comprendre ce qui anime le coeur du Maître ?
C’est beau de donner du travail à ceux qui n’en ont pas …Y croit-on encore ?
Le maître oui, il sait que quelqu’un qui n’est pas appelé, pas choisit ne peut pas grandir, s’accomplir, faire ses preuves et apprendre. Connait-on notre besoin de sens et d’une mission ? …
Vu comme ça…dans une société de consommation et de surproduction..Place de l’homme…à la vigne ?
Ai-je, avons-nous ce désir pour ceux que nous croisons de les voir grandir, trouver le sens de leur vie en leur révélant qu’ils sont précieux et utiles ?
Et moi , aux jour des proliférations d ‘oeuvre sur le « Bien-être personnel » » l’estime de soi » , ai-je compris l’appel sans relâche du Père qui sort à toute heure et me demande sans CV ni exigences autre que de venir à Lui, à son oeuvre…?
Alors oui j’essaie de comprendre ce Maître qui parait inéquitable parce qu’il est préoccupé plus de chacun comme unique et précieux que de rentabiliser sa vigne avec uniquement des bosseurs fidèles de la première heure qu’il pourrait presser comme son vin et jeter après dans un souci de rentabilité…
Mais non… Il appelle sans condition et sans cesse…
Une découverte aussi sur les ouvriers, souvent je me sens de la première heure,..Oh je sais bien qu’en humilité je dois regarder là où je n’assure pas, mais quand -même, je me sens serviteur depuis un moment, comme l’aîné du Prodigue…c’est mon drame d’orgueil qui se croit bon éléve, j’ai oublié la joie de servir, celle des débuts…j’ai oublié le bonheur d’être appelé, à l’utile, en sa présence, j’ai oublié que j’ai été choisi ( je ne me précipite plus comme Zacché, je râle plus comme Marthe du boulot à faire, pour Le recevoir…Choisie pour servir en Sa Présence, j’ai perdu conscience de cette Grâce …Si j’étais dans cette louange je pourrai me réjouir que d’autres y accèdent même plus tard puisque je n’aurai pas oublié que j’en suis bénéficiaire depuis bien plus tôt…
A moi il dit « Mon ami, Mon enfant… » ce qui est à Lui est à moi…et je n’entends pas, cet Amour préoccupée du salaire.
Ma récompense c’est d’être avec le Seigneur et sans compter ce que j’ai donné, comme Dieu le fait avec moi…
J ‘entends que pour Dieu, la mesure est impensable, la récompense à moitié un défaut d’amour, pas d’amour à demi sous prétexte que je le découvre et me découvre plus tard qu’un autre…
C’est la magnanimité de l’Amour en grand…celle à laquelle je suis aussi appelée.
Il n’y a pas à avoir peur de ce faire « avoir », Il m’invite à être.
Et c’est bon signe car je suis aussi l’ouvrier de la dernière heure, je pense n’être pas concernée si j’ai été baptisé jeune, si je pratique à la messe, si j’essaie de suivre la Parole en acte ( justement c’est dimanche qui vient !) mais ma conversion c’est tous les jours…
Combien de fois ai-je bénéficié de la miséricorde de Dieu venu me récupérer malgré mes faiblesses? Combien de fois est-il sorti à ma rencontre sans se décourager pour me relever, me remettre en mouvement, en action, redonner du sens à ma vie, me sortir de ma tiédeur paresseuse ou de mon sentiment d’inutilité ?
En ces temps de virages, déjà je le vois à l’oeuvre, qu’iL me donne d’entendre son appel pour que je sache me dépenser avec sens et joie, la joie des commencements comme celui du Verbe fait chair; premier mot, première rencontre, première venue, premier service et première servie…
Merci 🙂
…. pour l’homélie, pour l’appel, pour la rencontre, pour le service, la miséricorde et pour la Vie en abondance…
Ce texte fait partie de ceux qui m’ont longtemps interpelée ; il me semble qu’avec les années j’ai fini par comprendre… par admettre que dans certains cas la bonté, la générosité sont les plus fortes.
Aujourd’hui, même si parfois cela me dérange, je crois fermement que Dieu sait mieux que moi ce qui est bon pour moi.
Ce qui sur le moment me parait difficile voir incompréhensible je sais maintenant que c’est pour mon bien qu’Il me l’envoie.
Aide-moi Seigneur à ne pas regarder par « le petit bout de la lorgnette » mais à chercher à comprendre ce que tu attends de moi et à l’accueillir dans la foi…
Est-ce que j’essaie de comprendre les pensées de Dieu ? En fait… non parce que je considère qu’elles sont incompréhensibles, c’est-à-dire au-delà de ma pauvre petite raison. En revanche, depuis que je suis maman, je découvre des choses sur ce que ce doit être pour Dieu, de nous regarder, de nous créer, de nous voir grandir.
C’est une de ces merveilles que d’être parent : on en apprend plus sur l’Amour.
« Et moi est-ce que j’essaie de comprendre les pensées de Dieu … »
Je ne sais pas si ce sont des pensées comme je l’entends, Dieu est Personne, Une et trinitaire, Parfait Amour, autant dire que je ne peux que Le pressentir…l’espérer…Le Face à Face n’est pas pour ici et maintenant, la pleine connaissance non plus, Il m’est voilé, l’imprononçable, le Nom au dessus de tout Nom…
Et pourtant Il est incarné en la
p-Personne de Jésus, il m’inspire en la Personne du St Esprit, donc oui j’essaie de le comprendre ou tout du moins de répondre à ce que j' »entends » de Ses attentes..et j’espère..
Il est déconcertant, le Juste…
J’avais lu un livre qui se nommait « Dieu ne sait pas compter »…
Alors que les chiffres sont sa création et les mathématiques sans doute aussi qui ont conceptualisé l’infini, je devrai penser que Dieu n ‘est pas comptable quand je lui suis pourtant tant redevable…
Parce que je suis sans doute dans le calcul, la rétribution et que celle de Dieu est a profusion je ne saisis pas tout…
Sur ce dimanche le prêtre nous a mis tour à tour à la place des trois protagonistes… j’avais déjà tenté l’essai avec cette réflexion mais avec que 2, ouvrière de la première et de la dernière heure.
Lui il a commencé par la place de Dieu, j’ai frémi : blasphème non ? » se prendre pour Dieu, faute même de l’Eden..? non ?
Tenter de comprendre ce qui anime le coeur du Maître ?
C’est beau de donner du travail à ceux qui n’en ont pas …Y croit-on encore ?
Le maître oui, il sait que quelqu’un qui n’est pas appelé, pas choisit ne peut pas grandir, s’accomplir, faire ses preuves et apprendre. Connait-on notre besoin de sens et d’une mission ? …
Vu comme ça…dans une société de consommation et de surproduction..Place de l’homme…à la vigne ?
Ai-je, avons-nous ce désir pour ceux que nous croisons de les voir grandir, trouver le sens de leur vie en leur révélant qu’ils sont précieux et utiles ?
Et moi , aux jour des proliférations d ‘oeuvre sur le « Bien-être personnel » » l’estime de soi » , ai-je compris l’appel sans relâche du Père qui sort à toute heure et me demande sans CV ni exigences autre que de venir à Lui, à son oeuvre…?
Alors oui j’essaie de comprendre ce Maître qui parait inéquitable parce qu’il est préoccupé plus de chacun comme unique et précieux que de rentabiliser sa vigne avec uniquement des bosseurs fidèles de la première heure qu’il pourrait presser comme son vin et jeter après dans un souci de rentabilité…
Mais non… Il appelle sans condition et sans cesse…
Une découverte aussi sur les ouvriers, souvent je me sens de la première heure,..Oh je sais bien qu’en humilité je dois regarder là où je n’assure pas, mais quand -même, je me sens serviteur depuis un moment, comme l’aîné du Prodigue…c’est mon drame d’orgueil qui se croit bon éléve, j’ai oublié la joie de servir, celle des débuts…j’ai oublié le bonheur d’être appelé, à l’utile, en sa présence, j’ai oublié que j’ai été choisi ( je ne me précipite plus comme Zacché, je râle plus comme Marthe du boulot à faire, pour Le recevoir…Choisie pour servir en Sa Présence, j’ai perdu conscience de cette Grâce …Si j’étais dans cette louange je pourrai me réjouir que d’autres y accèdent même plus tard puisque je n’aurai pas oublié que j’en suis bénéficiaire depuis bien plus tôt…
A moi il dit « Mon ami, Mon enfant… » ce qui est à Lui est à moi…et je n’entends pas, cet Amour préoccupée du salaire.
Ma récompense c’est d’être avec le Seigneur et sans compter ce que j’ai donné, comme Dieu le fait avec moi…
J ‘entends que pour Dieu, la mesure est impensable, la récompense à moitié un défaut d’amour, pas d’amour à demi sous prétexte que je le découvre et me découvre plus tard qu’un autre…
C’est la magnanimité de l’Amour en grand…celle à laquelle je suis aussi appelée.
Il n’y a pas à avoir peur de ce faire « avoir », Il m’invite à être.
Et c’est bon signe car je suis aussi l’ouvrier de la dernière heure, je pense n’être pas concernée si j’ai été baptisé jeune, si je pratique à la messe, si j’essaie de suivre la Parole en acte ( justement c’est dimanche qui vient !) mais ma conversion c’est tous les jours…
Combien de fois ai-je bénéficié de la miséricorde de Dieu venu me récupérer malgré mes faiblesses? Combien de fois est-il sorti à ma rencontre sans se décourager pour me relever, me remettre en mouvement, en action, redonner du sens à ma vie, me sortir de ma tiédeur paresseuse ou de mon sentiment d’inutilité ?
En ces temps de virages, déjà je le vois à l’oeuvre, qu’iL me donne d’entendre son appel pour que je sache me dépenser avec sens et joie, la joie des commencements comme celui du Verbe fait chair; premier mot, première rencontre, première venue, premier service et première servie…
Merci 🙂
…. pour l’homélie, pour l’appel, pour la rencontre, pour le service, la miséricorde et pour la Vie en abondance…
Ce texte fait partie de ceux qui m’ont longtemps interpelée ; il me semble qu’avec les années j’ai fini par comprendre… par admettre que dans certains cas la bonté, la générosité sont les plus fortes.
Aujourd’hui, même si parfois cela me dérange, je crois fermement que Dieu sait mieux que moi ce qui est bon pour moi.
Ce qui sur le moment me parait difficile voir incompréhensible je sais maintenant que c’est pour mon bien qu’Il me l’envoie.
Aide-moi Seigneur à ne pas regarder par « le petit bout de la lorgnette » mais à chercher à comprendre ce que tu attends de moi et à l’accueillir dans la foi…
Est-ce que j’essaie de comprendre les pensées de Dieu ? En fait… non parce que je considère qu’elles sont incompréhensibles, c’est-à-dire au-delà de ma pauvre petite raison. En revanche, depuis que je suis maman, je découvre des choses sur ce que ce doit être pour Dieu, de nous regarder, de nous créer, de nous voir grandir.
C’est une de ces merveilles que d’être parent : on en apprend plus sur l’Amour.