Y appât de problème.
1ère Lecture : Isaïe 8,23 – 9,3
Psaume 26
2ème Lecture : 1 Corinthiens 1, 10-13. 17
Evangile : Matthieu 4,12-23

Pour aller plus loin
Détails
-Jésus emmène ses disciples au large, pour « pêcher des hommes ». Pêcher des hommes, c’est les rejoindre pour leur faire découvrir à quel point Dieu les aime et s’engage pour eux.
Mais voilà, pour pêcher des hommes, qu’est-ce qui va les appâter ? Que mettre comme appât ?
-La modernité ? Le dernier cri de la technologie ? (représenté par le téléphone portable).
-Ce qui va flatter les sens, donner du plaisir ? (représenté par du foie gras ?)
-Ce qui ne demande aucun effort ? (représenté par le mot « gratuit » où on ne doit rien à personne)
-Pour Jésus, il y a un autre type d’appât ; commencer par aimer la personne avant de lui proposer quoi que ce soit. Et c’est le modèle que propose Jésus.
Questions
-Si on regarde bien l’image, les disciples regardent ailleurs que Jésus. Ils sont focalisés soit sur les hommes à pêcher, soit sur l’hameçon et l’appât. Ils sont tellement concentrés qu’ils ont un regard grave, préoccupé qui contraste avec la sérénité de Jésus qui commence par aimer.
-Au final, qu’est-ce qui attire le plus les hommes, quand on veut leur parler de Dieu ?
-Dans ma propre vie, qu’est-ce qui m’a attiré vers Dieu et m’a donné envie de le découvrir plus ?
Il y a donc des hommes, des femmes, des enfants qui sont noyés. Où ?
Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques…..
Je ne peux imaginer
un chrétien
qui ne sache pas sourire .
Cherchons à donner
un témoignage joyeux
de notre foi.
Pape François
Il le dit mieux que moi ! et plus court !!!
Jésus nous emmène au large, je remarque que c’est rarement « aux bords », prêt de nos rives bien stables, nos deux pieds sur terre, forcément ça va tanguer c’est en pleine mer, en pleine vie, en plein mouvement et a priori beaucoup moins « sécure ». « Pêcher des hommes, c’est les rejoindre » …j’aime bien, ce n’est pas leur faire le topo c’est écouter qui ils sont et là où ils en sont pour non les tirer sur notre chemin mais aller sur le leur et partir de là…prêt à recevoir aussi le trésor qu’ils portent en eux et qu’ils n’ont pas forcément nommé Dieu.
Dieu étant d’ailleurs de but en blanc parfois pour eux un mot douloureux, un sourd ou un orgueilleux , un dominateur ou un pas si bienveillant, un manipulateur, un marionnettiste, un opium du peuple, …Dieu est parfois pour eu le seul responsable du malheur contre lequel ils osent encore être en colère….Alors pour partir de la tempête pour arriver à la lumière faut y aller sur la pointe des pieds….sans penser qu’on a la solution toute faite parce que le remède, il faut d ‘abord se l’approprier à dose homéopathique pour ne pas faire des effets secondaires imprévus, ou des rejets allergiques…Il y a beaucoup d’urticaires et d’eczémateux au nom de Dieu 🙂
Si on est en mode » appât » on est en objectif de proie ! et l’issue c’est la capture, la mort ou la consommation pas la libération…Appât n’a pas…. d’amour
Il calcule, il piège, il dissimule , il tronque, il triche….avec ce qu’il propose, avec ce qu’il prétend donner alors qu’il veut profiter de l’autre…
Pour dire le Christ il faut déjà tenter de le vivre, pour parler de son chemin il faut être en marche sans peur des ornières et des roues crevées ( et pas que les roues! ), il faut passer par la co-naissance, naitre ensemble, il faut vivre la rencontre, le partage, faire du sur mesure, il faut apprivoiser et prendre du temps et ne pas le mesurer ou le compter….Il ne faut pas être Maître au commandement mais passeur, non source mais cruche ou tuyau ( si possible un bon tuyau qui vaut le coup d’être recommandée :-))
Etre des Jésus vivants comme disait Antony au Cenacolo de Lourdes….
Bon d’accord , une fois qu’on a la recette , est-on sûr de pouvoir savoir la suivre, est-on sûr de réussir le gâteau à chaque fois unique, que la sauce va prendre ? Et bien non !!!
Aucune garantie….Même pas sûr qu’on soit invité à table pour déguster ou parfois même on déguste mais alors pas du tout agréable !!! qu’est-ce qu’on a raté ?
L’ingrédient primordial pour moi …La Bonté…
Etre une Bonne Personne, pas bonne dans le sens consommable au lit, ou ailleurs là c’est pitoyable, désert des sens et du coeur, non être bonne avant que le mal ne s’en mêle pour dévoyer le mot ! Avoir ce regard qui bénit, qui accueille, qui reçoit , cette porte ouverte sans pré-jugés, sans objectifs, sans %tage de réussite, sans progression chiffrée, savourer celui, celle qui se présente comme une chance , un bonheur…Ne pas occulter la personne pour la mission…Etre juste dans la louange…Optimiste, en action de grâce, l’autre comme une chance ! L’autre forcément comme une Bonne Nouvelle qui m’interpelle…sans pression , ni peur ni compteur à relever…
Moi c’est cela qui m’a attirée le plus chez les témoins, les passeurs de Dieu ?
La lumière, leur plénitude sereine en effet, cette façon d’être stable et confiant, heureux aussi simplement…
Une joie non bruyante, mais pleine d’humour, un doux rire intérieur…comme une bonne farce dont on connait la chute mais qui en fait ne vous fera tomber que dans les bras de Celui qui vous a préféré , élu de toute éternité, sans diviser …à même valeur d’âme que toute personne en humanité…
Cette bonté qui console aussi de toute les déceptions, qui panse, qui guérit des violence de la vie…qui réconcilie avec le prochain…
Ce visage nature, offert, vrai… simple….où il fait bon se réchauffer et reprendre des forces et se sentir de nouveau vivant et ….
aimé….
Un Ps en clin d’oeil que j’avais envie de vs faire: « ma » prochaine messe animée avec la chorale d’enfant, c’est dimanche prochain, deux mois qu’on la « bosse » et bien c’est …..ce sont plutôt
« les béatitudes » !!! Trop fort non le Big Boss !!! Cadeau-ooooooooooo !
J’étais quand même un peu dans la catégorie : mes parents, mes grands-parents, mes sœurs etc. pratiquent (je n’avais pas de poisson rouge !!!), alors moi aussi je vais à la messe.
Puis un prêtre est arrivé dans notre paroisse et m’a « accrochée » en commentant chaque dimanche l’Évangile de façon claire, vivante, en situant chaque évènement dans le temps et l’Histoire.
D’autres m’ont aidée, guidée, mais c’est lui le tout premier qui m’a donné cette soif de comprendre les Textes qui m’habite encore aujourd’hui.
Pour moi « l’appât » c’était la Parole. Donc c’était Jésus lui-même que je brûlais de mieux connaître pour mieux l’aimer. Mais j’ai mis longtemps à le comprendre vraiment…
Y a que des solutions…
Et que fait le pécheur, avec les poissons ?
Il fait grandir le développement.
L’espace et la matière… et le rien, ça fait rien.
Que peut faire la première unité d’espace et de matière, puisqu’elle ne fait pas rien ?!
S’il est juste d’aimer ses parents, n’est-il pas plus juste encore de comprendre la symbiose fondamentale ?
Le développement positif, la cohérence inaliénable, les briques logiques spontanées, le grand chantier primaire et la grande maison.
Est-ce difficile pour l’enfant de comprendre la subtilité, la consolation primaire ?
Se sent-il trahi quand on lui annonce que le père Noel c’est une fable ?!
Le cordon ombilical est-il vraiment un serpent ?
Est-ce difficile pour le poussin de quitter la coquille ?
Est-elle une vilaine prostituée sous prétexte qu’elle a caché le ciel ?
La « voix » de la raison… il y a pas que le pain… et le vin c’est à consommer avec modération…