-Visiblement, ce lapin cherche à faire s’approcher le chien dans le but de l’assommer sans se fatiguer.
-Dans un être humain, il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Il y a l’extérieur et l’intérieur. Il y a ce qu’on montre (le sucre) et ce qu’on cache (le marteau).
-Celui qui a le cœur pur est celui dont l’intérieur est semblable à l’extérieur.
Questions
-En quoi est-ce que ce dessin me parle ?
-En quoi mes actes et mes paroles sont-ils ajustés, parlent-ils le même langage ?
-En quoi mon extérieur et mon intérieur sont-ils décalés, voire opposés ? Pourquoi est-ce que j’adopte une telle attitude ?
-Jésus a toujours eu un comportement en accord avec ses paroles. Quel est l’épisode de sa vie qui me parle particulièrement ? En quoi puis-je essayer de l’imiter cette semaine ?
1 réflexion sur “Année A – Temps Ordinaire 8ème Dimanche”
béa-titude
Ce dessin est parlant parce qu’on est directement touché par le piège qui se tend au petit chien plein de naïveté à le voir débouler, emporté dans son élan et tout joyeux pour ce qu’il croit être un cadeau….On anticipe sa douleur car qu’il va se prendre un coup, prémédité en plus, sans aucune mauvaise conscience du lapin, très fier de lui….Pourquoi ? On n’a ni les motifs ni les excuses ….
Dans ce sens, on s’identifie bien sûr au chien…On est le trompé qui arrive sans voir le mensonge de l’autre, en paroles, en langage corporelle et en intention avec le maillet dans le dos et bientôt en action…On aurait aussi bien pu mettre le poignard dans sa main, de la maxime populaire si pleine de bon sens, pour le planter dans le dos, par derrière….
Quand n’ai-je pas été sous le choc de la manipulation, de la méchanceté gratuite, de mes erreurs d’interprétation fondée sur les senti-ments d’autrui ? Souvent , à n’y rien comprendre d’autant que mon premier mouvement d’ouverture m’expose plus que celui plus prudent de l’ouverture au fur et à mesure du temps et des preuves de bonnes intentions…
Ce qui est intéressant c’est de relire le dessin en étant ….le lapin…
Quand ai-je triché avec la vérité, ma vérité et ai-je comme divisé mon être? Quand ai-je employé des formules de politesse ou retenu des « vérités » pas bonnes à dire, belle excuse non ?
Quand ai-je promis pour avoir la paix et dit un « oui » du bout des lèvres que je me suis empressée d’oublier ou de ne pas exécuter par la suite?
Quand ai-je médis enfin sur des personnes que je considérais pourtant dans ma sphère des « proches »…
Me prenant pour Dieu à juger ( et encore on l’imagine meilleur que cela!) une attitude,une défaillance, une erreur ou un choix qui n’était pas le mien et me renvoyait à une différence qui me remettait en question ou à une compétence qui me rendait jalouse…en me faisant constater mes manques….
Quand ai-je retenu mes larmes pour ne pas étaler mes fragilités ou caché mes épreuves pour avoir l’orgueil de ne pas solliciter de l’aide, parce que se laisser aller à ses émotions c’est inconvenant ?
Quand ai-je eu peur du dialogue avec le risque du conflit et que j’ai laissé pourrir mes rancœurs ( coeur rentré) au lieu de trouver le juste ton et le juste moment pour oser la rencontre et l’explication ? Ces jours sombres où j’ai préféré tourner le dos et vivre la rupture en alimentant ma colère pour ne pas sombrer ? Au motif d’une autoprotection ou d’une relation sans solution?
Ils sont nombreux ces moments où par désir de protection, de défiance, de paresse, de peur, d ‘envie j’ai triché et dissimulé…dans la politique de l’alternatif entre le moins pire et la solution la plus confortable pour moi…la moins « impliquante » !
J’ai même laissé ma compassion parfois
se taire pour ne pas qu’elle soit compris comme un mépris ou une pitié mal centrée, peur qu’elle soit entendue plus comme apitoiement sur moi-même qu’un partage pour soulager un peu la douleur de l’autre !
J’ai souvent désiré être à la hauteur des attentes aussi et tenté comme un sportif de haut niveau de masquer les efforts immenses de ma présence ou de mon assistance! Comme si, pour moi, ça coulait de source et que je n’avais pas besoin de la prière pour tenir dans la tempête…
Comme si je m’étais dispensée d’un entrainement à l’amour et que ça serait facile et inné…
J’aime bien cette lucidité un peu triste qui dit que « Si j’aime quelqu’un, ses défauts me font rire. Si je ne l’aime pas, ses qualités m’ agacent. » (Sabine Azéma) tant il est vrai que » Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes. (Anais Nin) » … Les Choses comme les êtres d’ailleurs sans prendre conscience que le seule Vérité est en Dieu ….
Ce n’est pas simple d’être dans l’effort d’aimer mieux et d’agir avec vérité, être en vérité, de se montrer tel qu’on est sans ornement dans une société où l’apparence et les codes priment….
Si je veux qu’on soit vrai avec moi, que je commence par l’être avec les autres…
VRAIE Mais pas sans douceur, pas sans bonté, pas sans amour de l’autre d’abord….pas sans gratuité, pas sans refus du calcul ou du bénéfice….
Pure et transparente…mais surtout profondément aimante !!!!
Mission impossible….ou alors avec Dieu pour boussole et le St Esprit pour essence pour garder le cap et l’innocence….
Ce dessin est parlant parce qu’on est directement touché par le piège qui se tend au petit chien plein de naïveté à le voir débouler, emporté dans son élan et tout joyeux pour ce qu’il croit être un cadeau….On anticipe sa douleur car qu’il va se prendre un coup, prémédité en plus, sans aucune mauvaise conscience du lapin, très fier de lui….Pourquoi ? On n’a ni les motifs ni les excuses ….
Dans ce sens, on s’identifie bien sûr au chien…On est le trompé qui arrive sans voir le mensonge de l’autre, en paroles, en langage corporelle et en intention avec le maillet dans le dos et bientôt en action…On aurait aussi bien pu mettre le poignard dans sa main, de la maxime populaire si pleine de bon sens, pour le planter dans le dos, par derrière….
Quand n’ai-je pas été sous le choc de la manipulation, de la méchanceté gratuite, de mes erreurs d’interprétation fondée sur les senti-ments d’autrui ? Souvent , à n’y rien comprendre d’autant que mon premier mouvement d’ouverture m’expose plus que celui plus prudent de l’ouverture au fur et à mesure du temps et des preuves de bonnes intentions…
Ce qui est intéressant c’est de relire le dessin en étant ….le lapin…
Quand ai-je triché avec la vérité, ma vérité et ai-je comme divisé mon être? Quand ai-je employé des formules de politesse ou retenu des « vérités » pas bonnes à dire, belle excuse non ?
Quand ai-je promis pour avoir la paix et dit un « oui » du bout des lèvres que je me suis empressée d’oublier ou de ne pas exécuter par la suite?
Quand ai-je médis enfin sur des personnes que je considérais pourtant dans ma sphère des « proches »…
Me prenant pour Dieu à juger ( et encore on l’imagine meilleur que cela!) une attitude,une défaillance, une erreur ou un choix qui n’était pas le mien et me renvoyait à une différence qui me remettait en question ou à une compétence qui me rendait jalouse…en me faisant constater mes manques….
Quand ai-je retenu mes larmes pour ne pas étaler mes fragilités ou caché mes épreuves pour avoir l’orgueil de ne pas solliciter de l’aide, parce que se laisser aller à ses émotions c’est inconvenant ?
Quand ai-je eu peur du dialogue avec le risque du conflit et que j’ai laissé pourrir mes rancœurs ( coeur rentré) au lieu de trouver le juste ton et le juste moment pour oser la rencontre et l’explication ? Ces jours sombres où j’ai préféré tourner le dos et vivre la rupture en alimentant ma colère pour ne pas sombrer ? Au motif d’une autoprotection ou d’une relation sans solution?
Ils sont nombreux ces moments où par désir de protection, de défiance, de paresse, de peur, d ‘envie j’ai triché et dissimulé…dans la politique de l’alternatif entre le moins pire et la solution la plus confortable pour moi…la moins « impliquante » !
J’ai même laissé ma compassion parfois
se taire pour ne pas qu’elle soit compris comme un mépris ou une pitié mal centrée, peur qu’elle soit entendue plus comme apitoiement sur moi-même qu’un partage pour soulager un peu la douleur de l’autre !
J’ai souvent désiré être à la hauteur des attentes aussi et tenté comme un sportif de haut niveau de masquer les efforts immenses de ma présence ou de mon assistance! Comme si, pour moi, ça coulait de source et que je n’avais pas besoin de la prière pour tenir dans la tempête…
Comme si je m’étais dispensée d’un entrainement à l’amour et que ça serait facile et inné…
J’aime bien cette lucidité un peu triste qui dit que « Si j’aime quelqu’un, ses défauts me font rire. Si je ne l’aime pas, ses qualités m’ agacent. » (Sabine Azéma) tant il est vrai que » Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes. (Anais Nin) » … Les Choses comme les êtres d’ailleurs sans prendre conscience que le seule Vérité est en Dieu ….
Ce n’est pas simple d’être dans l’effort d’aimer mieux et d’agir avec vérité, être en vérité, de se montrer tel qu’on est sans ornement dans une société où l’apparence et les codes priment….
Si je veux qu’on soit vrai avec moi, que je commence par l’être avec les autres…
VRAIE Mais pas sans douceur, pas sans bonté, pas sans amour de l’autre d’abord….pas sans gratuité, pas sans refus du calcul ou du bénéfice….
Pure et transparente…mais surtout profondément aimante !!!!
Mission impossible….ou alors avec Dieu pour boussole et le St Esprit pour essence pour garder le cap et l’innocence….