Année B – Temps Ordinaire 15ème Dimanche

et mercredi 25 mai 2059, à 10 h, j’ai le plombier ?

 

Amos 7,12.15

Psaume 84

Ephésiens 1,3-14

Marc 6,7-13

Année B - 15ème Dimanche du temps ordinaire

Pour aller plus loin

Détails :

-Nous assistons ici à la Création du monde. Dieu a le globe dans sa main et dit « c’est prêt ». Ca veut dire qu’avant de mettre les personnes sur terre, il a fallu des millions d’années pour que la terre soit prête à accueillir la vie humaine.

-Ensuite, Dieu sait déjà qui il va choisir dans quel lieu et dans quelle époque.

Avant que le monde soit créé, j’existais déjà dans la pensée de Dieu. J’existais déjà dans son cœur.

-Rien que cette phrase pourrait nourrir ma semaine ; « j’existais déjà dans le cœur de Dieu ».

-Si Dieu avait déjà prévu mon existence, ça ne veut pas dire qu’il avait programmé le contenu de chaque heure de ma vie. Non, ça c’est à moi de remplir cette vie. Elle cette vie se remplit par mes choix.

Questions

-Dans ce monde, rien n’est mauvais en soi. Mais ce qu’on fait de la chose peut être bon ou mauvais. Exemple ; j’ai une langue. Avec elle, je peux bénir ou maudire, je peux dire du bien ou du mal. C’est moi qui choisis l’usage que j’en fais. Pareil pour le travail, l’argent, la télé, la nourriture. Comment est-ce que j’use de toutes ces choses-là ? Qu’est-ce qui m’attire vers mon Créateur ? Qu’est-ce qui m’en éloigne ?

5 réflexions sur “Année B – Temps Ordinaire 15ème Dimanche”

  1. Mon Dieu que ces petites phrases, profondes dans leur apparente simplicité me touchent !
    Et là, Lapin Bleu, tu nous mets en face de nos responsabilités : « avant que le monde soit créé Dieu, déjà, m’aimait ».
    Et moi, qu’ai-je fait pour que vive, pour que grandisse cet amour ? Ai-je cherché à faire Sa volonté ? Ai-je assez aimé, ai-je assez donné ?

  2. Je vois le lapin faire de la balançoire prés de la croix et ça me parait être d’assez mauvais gout et je vois le trait de la signature qui perce le coté du crucifié et ainsi le lapin boit le sang et il est content, mais c’est un peu de mauvais gout, la croix glorieuse, mais pas vraiment pour la gloire des sangsues et quand je dis ça, on peut penser que c’est sévère, mais c’est plutôt pour aider, comme un miroir qui montre notre coiffure et ainsi ça nous aide à peaufiner notre coiffure. L’océan, les vagues, la dérive, la coupe qui donne la gaieté et l’ivresse et la gueule de bois en forme de croix et le caveau et la résurrection et l’ascension… etc… la joie intense et ainsi parfois on saute et au plus l’intensité de notre joie est grande (alcool et ivresse) au plus on risque de cogner notre tête dans le plafond, alors puisque Dieu est bon, il génère des flux dynamiques, au fil de chaque instant, pour aider les petits enfants, à pas cogner leurs têtes dans le plafond.

    1. Bonjour, vous voyez tout cela avec votre prisme, je vais vous dire comment je le vois avec le mien.
      Dans l’interprétation de cette signature, j’ai voulu effectivement montrer la joie du salut opéré par Jésus sur la croix. Sans la croix, pas de salut, et sans salut, pas de joie possible.
      Le lapin n’est pas accroché à la croix mais à la signature de l’auteur. C’est l’auteur qui est accroché à cette Croix Glorieuse. La signature ne perce pas le côté du crucifié, elle s’agrippe à la croix.
      Le lapin se balance sur la signature de Coolus. J’ai voulu manifester que la joie du salut est une partie de ma personnalité, mais pas ma personnalité intégrale. Une joie à sauter au plafond ? ça peut m’arriver mais pas 24 h par jour. On peut être agacé par des personnes qui vivent leur foi avec une joie exubérante. De façon générale, cette joie exubérante est une étape dans la vie spirituelle. Après un moment d’une étape dite « illuminative » où on découvre tout de la Bonté de Dieu, ce qui peut dilater notre vie, il y a une autre étape dite « purgative » avec des moments plus arides, sombres, raboteux. La troisième étape de la vie spirituelle est une étape dite « unitive » où on trouve un équilibre entre la nouveauté dans l’Esprit Saint, et le quotidien de sa vie avec son être blessé. On fait mémoire de moments forts vécus avec Dieu tout en n’étant pas dupe de sa propre misère.
      Voilà 30 ans que je dessine des lapins bleus. En 30 ans, on a le temps de passer par ces étapes.
      Si le dessin paraît exalté à sauter dans tous les sens, les commentaires des dessins sont nettement plus ancrés dans le réalisme spirituel qui, lui, n’est pas planant à 10000.
      Voilà ce que j’ai essayé de manifester à travers ce site.
      Si le dessin n’est pas assez explicite et peut paraître de mauvais goût (ce que je peux entendre), vous avez au moins l’explication de la pureté de mes intentions.
      Bonne suite à vous.

  3.  » Je ne fais pas le bien que je voudrais faire… »  » D’un mal peut en sortir un bien par Sa main  » « avant que tu ne sois dans le sein de ta mère déjà je te connaissais »… la liste est longue de ce qui n’est plus audible
    En ces temps où la dignité sacrée de l’homme ne commence plus à l’apparition de la vie in utero, et ne finit pas au dernier souffle mais dés que l’utilitarisme n’est plus plus matériellement prouvée, quand la personne pèse, gêne, souffre de n’être plus esthétiquement dans les schémas du paraître et du jeunisme et que l’on dit que sa vie n’a plus de sens…
    Quand ou’on cherche à interrompre à radier celui qui nous dérange dans notre paradis fabriqué, des faciles et des plaisirs, cet Eden du profit pour soi, quand arrive trop tôt et pas comme on l’a rêvé celui qui demande à vivre ou que l’avenir semble ne parler que de déchéance et de différence ( handicap, vieillesse, dégénérescence) tant de mots pour des maux où est absent le sens du sacré de la personne.
    En ces temps où on joue aux apprentis sorciers, où l’on veut effacer ce qui n’est pas dans les critères d’une vie qui « vaudraient la peine » sauf que la peine on n’en veut plus… Plutôt une vie sans peine ni déconvenue, un peu que pour le meilleure et sans le pire…comme ces unions, « jusqu’ à ce que l’envie nous en prenne de zapper et de recommencer comme si de rien n’était ailleurs « …
    On ne cherche plus à atténuer la souffrance, à accompagner la douleur et l’imprévus, la chance ce n’est plus ce qui s’invite mais ce qu’on a décidé, calibré, cerné…
    Ce qui n’est pas guérissable, qu’on ne sait pas réparer doit vite disparaître de nos horizons nets, on n’aime pas voir ce que l’on vit comme un échec, et où il ne reste à donner que de l’amour pur et sans fioriture, juste le respect jusqu’au bout de ce que chacun est malgré et par-dessus tout…
    Parfois il ne reste rien à faire qu’à aimer, accompagner et c’est peut-être là que ce trouve la plus grande gratuité, la plus belle intensité si on s’y laisse faire…
    Mais ce n’est pas le chemin qu’ empruntent nos sociétés économiques de rentabilité, elles haïssent leur impuissance qui devraient par humilité revenir à la puissance d’aimer…
    Bon à jeter…
    En Dieu tout est sacré, tout est à aimer jusque dans mes défaillances, mes errances, mes retours en enfance plus beaux que les noms scientifiques donnés à des pathologies d’une mort annoncée,c’est juste une boucle bouclée, qui ramène au point de départ, un départ ….comme tout commence…
    En Dieu tout est sacré , toute future enfance même cabossée même défaillante même sans assurance et sans être « programmée »
    En Dieu seul l’amour sans condition, sans tyrannie de « bon de commande » existe éternellement et si on le reçoit pour soi plein de gratitude on se doit de l’entendre pour les autres

  4. Bonsoir Coolus, merci, tres chouette la meditation et le dessin du jour, j’ai d’ailleurs envoye le lien du site a ma soeur dont c’est l’anniversaire..lapin bleu qui tombe a pic.
    «j’existais déjà dans le cœur de Dieu ». « Qu’est-ce qui m’attire vers mon Créateur ? », cela m’inspire la chanson de Joe Dassin, « et si tu n’existais pas, dis-moi pourquoi j’existerais »…on pourrait la chanter a Celui qui nous a dans le coeur depuis toujours..Merci pour les questions, tres utiles.

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