Année B – Temps Ordinaire 21ème Dimanche

Josué 24,1…18

Psaume 33

Ephésiens 5,21-32

Evangile : Jean 6,60-69

 

Pour aller plus loin

 

Détails :

 

-Jésus a des paroles difficiles à entendre. La foule s’en va petit à petit. Jésus demande à ses disciples « voulez-vous partir vous aussi ? »

-Sur ce dessin, ceux qui sont partis sont partis très vite.

Le pouce de Jésus peut signifier 3 choses. Soit il désigne le Taxi qui symbolise ceux qui ont déjà fait leur choix de partir. Soit il représente celui qui fait du stop (et qui a déjà décidé de partir) mais qui est encore là. Soit il désigne Jésus lui-même pour dire que c’est Lui qui a les Paroles de la vie éternelle.

-La feuille desséchée représente celui qui est détaché de la source et qui est balloté par le vent des tendances.

-Aujourd’hui, c’est à moi qu’il pose la question.

Questions

-Et moi, je me compare auquel de ces trois pouces ?

-Quand est-ce que j’ai voulu partir ? Par qui ou quoi ai-je été déçu(e) ? Qu’est-ce qui m’a fait douter (ou me fait douter actuellement) ? Est-ce que j’en parle, ou est-ce que je le porte seul(e) ?

-Qu’est-ce qui me fait rester ? Qu’est-ce qui me fait persévérer dans la foi ? Qu’est-ce qui me fait vivre ?

1 réflexion sur “Année B – Temps Ordinaire 21ème Dimanche”

  1. Bravo pour la mise à jour de la vitesse du panneau à 80km/heures, c’est sans doute cela le travail du chrétien, l’ajustement continuel à cet Évangile vivant qui l’habite, le mène, et le fait vibrer…
    Quand- est-ce que j’ai voulu partir ? De cette Eglise, épouse du Christ, dont je suis membre ? de cette vie de famille qui parfois pèse, de cette épreuve douloureuse dont il semble que l’issue ne doivent jamais arriver et faut-il la souhaiter si elle est fatale ?
    Existe-t-il d’ailleurs quelque chose de Fatale en Dieu si ce n’est de se couper de LUI ?
    Partir, tourner le dos, démissionner de sa vocation, renier…les occasions sont nombreuses de prendre le Taxi du « repartir à zéro » comme si on réinitialisait la partie après avoir tout effacé, comme si on zappait sur la télécommande, changer de chaîne, non télévisuelle mais .de celles du forçât…
    Il y a les Paroles du Christ, dures parfois, incompréhensibles souvent, irréalisables humainement tous les jours et pourtant s’y arrimer c’est comme rentrer au port, chez soi, avoir un lieu de Paix , sans pour autant s’exempter de naviguer….Avoir un phare sur les mers démontées, une bouée sur la barque fragile, c’est comme apprendre à nager…
    Peut-on passer à côté…fanfaronner en se pensant bien plus doué pour voyager seul en Taxi ou en stop ?
    Je suis un peu en retard pour m’exprimer puisque nous sommes déjà au
    23ème dimanche…mais c’est aussi car cette semaine ces textes étaient d’actualité.
    Je connais une personne, un musicien qui m’aide à certaines messes, un altruiste plein de bonne volonté, très belle personne, qui me touche, un peu rebelle à l’institution Eglise qu’il a du mal à décoder…Il est revenu à la pratique par la chorale des enfants qu’il porte avec sa guitare, il dit avoir redécouvert la prière par certains chants qui « s’incruste » anarchiquement dans sa semaine et s’y « emboîte » étrangement, des « jaillissements »…
    Je l’ai contacté pour la semaine prochaine, et il m’a d’abord dit non, trop ému par les scandales sexuels au sein d’une église qu’il ne veut plus « cautionner »….
    J’ai écouté la colère pas loin de la mienne, je lui ai envoyé, la revue de presse sur ordinateur que j’ai faite comme à chaque sujet polémique pour avoir des avis de tous horizons, et j’ai prié…Pour les victimes, pour les clercs impliqués, pour les clercs innocents que la boue éclabousse et qui ont tout donné de leur vie, et qui ont mal à leur famille, mal au Christ…Pour nous tous, coupables à notre mesure de ce monde en dérive et de ce qui devrait dans l’amour rester beau, grand, lumineux, chaste…notre voyeurisme, notre exhibitionnisme, notre laxisme, nos amours parfois bas-de gamme parce que l’on n’a pas su tout donner à Un Amour nourri et contagieux…fructueux…pas refermé sur soi ou sur un-une autre…La Source dont on s’est débranché…
    On a discuté avec François, cet ami, faut-il rejeter ceux qui ont renié , le Christ ne l’a jamais fait, il n’a jamais été aveugle sur nos crimes, nos péchés, il nous a embauché malgré eux…Il nous a regardé droit dans les yeux…et jusqu’au fond de l’âme dont pas un recoin lui était inconnu…Et il tout remis en Dieu…
    Pour cette église qui a porté tant de saints en son sein et pour qui tant de personnes œuvrent en humilité pour les plus souffrants ou juste celui-celle à leur porte , pour cette Eglise qui porte la Parole, et l’Eucharistie et vie de sa Mystérieuse Présence, pour cette Eglise qui pardonne en son nom, pour cet Esprit qui souffle malgré tout, je ne peux pas, partir, tourner le dos, prendre un taxi…
    A qui irions-nous ?
    François sera-là dimanche prochain, ce n’est pas moi, je lui ai juste envoyé les textes, le sujet du jour, c’est : la croix à porter…la notre, et samedi c’est Notre-Dame des douleurs, je l’ai vu sur le planning, je ne savais même pas qu’elle existait cette commémoration, formulé ainsi…mais on est en plein dedans….Christ au cœur du pire ….pour le meilleur dans notre foi et notre espérance…on dirait une formule de mariage avec chaque homme, chaque femme…
    Bonne rentrée à tous, plus que jamais en Eglise, visage de Dieu.

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