Année B – Vendredi Saint
Office de la passion
1ère Lecture : Isaïe 52,13 – 53,12
Psaume 30
2ème Lecture : Hébreux 4,14-16 ; 5,7-9
Evangile : Jean 18,1 – 19,42
Pour aller plus loin
Détails :
-Tout est sombre dans le décor. Les ténèbres sont là (Quand on tue Dieu, il y a les ténèbres.
-Dans l’Evangile de Marc, le centurion est le premier « fruit » de la mort de Jésus ; il croit.
-Ici, il est représenté comme un païen, celui qui ne connaît pas Dieu, avec une boucle d’oreille, des piercings, tatouages, tête de mort, chaînes … Bref, le gros dur, quoi.
-C’est évident qu’un officier romain ne pouvait pas porter tout ça, si je l’ai dessiné ainsi, c’est pour montrer la visibilité ; cet homme croyait en plein de choses encore deux minutes avant…
-A présent, c’est l’illumination ; l’ombre de la croix est lumineuse. C’est la seule source de lumière.
-Outre cela, la seule couleur claire du dessin, c’est le blanc du panache ; par ce qu’il est, ce lapin-centurion sera la lumière dans les ténèbres autour de lui, comme la flamme d’un cierge..
–Questions
-Le centurion croit parce qu’il a vu COMMENT Jésus a expiré ; en vrai fils de Dieu. Il a du en voir expirer d’autres, maudissant la vie, les autres, Dieu. Jésus est mort en Fils de Dieu.
-Et moi, comment est-ce que je meurs en enfant de Dieu chaque jour ? Comment est-ce que je meurs à ma volonté, à mes idées, à mes certitudes, à mon égoïsme ? Comment est-ce que je meurs à mes envies de répondre par le mal ? En enfant de Dieu ou pas trop ?
Les questions sont bien posées…Lues ce matin, elles m’avaient déjà donné à réfléchir… sur moi-même…Ce midi, après le cambriolage de notre église (un Vendredi Saint…), c’est la dernière question qui m’interpelle: comment mourir à mes envies de répondre par le mal, et surtout ne pas tomber dans la désespérance?
Toujours très bien ces dessins Jean-Baptiste sauf que je connais un gros dur, tatouages, piercing…bon pas de chaînes c’est vrai …qui connaît bien Dieu, très bien même…
Très bonnes questions effectivement.
Qu’il est dur de faire mourir ses idées ou ses envies lorsqu’elles naissent d’injustice.
Ou bien lorsqu’elles émanent de « calomnies » (sous toutes ces formes !)…comme disait si bien St bernard « Calomniez Calmoniez il restera toujours quelque chose »…difficile de faire mourir une
pensée, une opinion dans ces cas là !