-Deux lapins sont dans un train (qui paraît vide à part eux)
-Ils sont côte à côte mais regardent à deux endroits opposés.
-Celui qui a son portable a une attitude désinvolte dans sa manière de se tenir. On peu imaginer ses propos qui ne le sont pas moins.
-L’autre a l’air plus rigide (il est droit, ses doigts entrelacés)
Questions
-« Qui est mon prochain ? » demande le légiste.
-« Lequel des trois a été le prochain ? » demande Jésus.
-Le prochain n’est pas celui qu’on choisit mais celui qui est à côté. La plupart du temps, quand j’appelle ou envoie un sms, c’est à quelqu’un que je connais. Les gens qui téléphonent dans la rue, dans le métro, dans les magasins, etc… sont souvent coupés du prochain. Le savent-ils ?
Est-ce une fuite ? Une sécurité ?
-Comment vais mettre en œuvre Lc 10,29 cette semaine ?
4 réflexions sur “Année C – 15ème Dimanche du Temps Ordinaire”
Marie-Ange
J’aime trop le téléphone niché au creux de l’oreille du lapin bleu : c’est pratique les grandes oreilles !
Ce dessin exprime bien la réalité : le téléphone rapproche les gens qui sont éloignés mais éloigne ceux qui sont physiquement proches… cela ne devrait pas exclure la politesse !!!
La première idée qui me vient à l’esprit en réfléchissant au texte de saint Luc, c’est que c’est avant tout (ou tous), Jésus qui s’est fait proche de nous. Il a tout donné, et s’est donné lui-même pour nous sauver… Il prend chaque jour soin de chacun de nous…
Sommes-nous son prochain ???
Est-Il notre prochain ???
Je ne sais pas vraiment comment voir les choses…
Le développement positif, parce que, moins que rien, c’est impossible.
Alors quelle est la chose la plus précieuse pour moi ?
Quel est mon trésor le plus précieux que je dois chérir ?
Mon corps et mon intelligence réactive ?
C’est difficile d’être le troisième au milieu des deux autres… c’est comme l’accouchement, difficile de franchir le passage étroit…
Est-ce de l’indifférence qu’on voit chez les lapins ?
Ne sont-ils pas, unis dans le train, chacun veillant en plus, sur son propre trésor ?
Le bébé est-il un corps étranger dans le ventre de la femme ?
Est-ce la femme qui a kidnappé le bébé ?
Est-ce simplement une étape subtile positive ?
N’est -il pas plus facile d’aider une personne inconnue ou assez éloignée de soi que d’aider un proche de coeur ou de sang pour qui est un devoir voir un dû…
Etre présent pour nos anciens désorientés, nos proches handicapés, nos belles-mères acariâtres ou mères dépressives ou amères, nos maris ou nos enfants pour qui cela coule de source ( Source divine? ) et qui n’en auront pas forcément la reconnaissance à proportion de l’investissement…
Aider celui qui ne le veut pas ?
Sortir un proche d’un système de victimisation ou faire un deuil ensemble sans vouloir peser et mettre en compétition la souffrance de chacun …?
N’est-ce pas plus dur quand il s’agit d’amour et non pas que de service ?
Quand il s’agit de gratuité sans se sentir revalorisé par un acte généreux héroïque ou glorieux ?
Le Bon Samaritain n’apprivoise pas, il sauve la vie puis paie un relais et s’en va…Il repassera pour son travail ? Pour le blessé ?
On nous dit qu’il a fait preuve de pitié…mais la pitié n’a pas bonne presse, trop condescendante, trop méprisante, elle peut rendre dépendante celui qui la subit comme étant incapable de s’en sortir seul ? Figé dans un rôle de blessé et de perdant ?
Que cherche celui qui « est au-dessus » parce que riche, en bonne santé, socialisé quand il se penche vers un plus souffrant ?
Oh combien est difficile la vraie gratuité…celle qui est don, et Amour Vrai
« sans attendre …d’autre récompense , que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté ! »
Oh Seigneur donne moi de ne pas fuir la blessure de mes intimes qui me fait d’autant souffrir dans ma chair tant je les aime, et de ne pas me donner des souffrants de substitution moins remuants affectivement et psychologiquement, plus ponctuels,
Donne-moi de tenir dans la durée non par des coups d’éclats mais dans la fidélité quotidienne en sachant que Tu es à mes côtés…
» C’est la croix qui me porte, ce n’est pas moi qui la porte… »
J’aime trop le téléphone niché au creux de l’oreille du lapin bleu : c’est pratique les grandes oreilles !
Ce dessin exprime bien la réalité : le téléphone rapproche les gens qui sont éloignés mais éloigne ceux qui sont physiquement proches… cela ne devrait pas exclure la politesse !!!
La première idée qui me vient à l’esprit en réfléchissant au texte de saint Luc, c’est que c’est avant tout (ou tous), Jésus qui s’est fait proche de nous. Il a tout donné, et s’est donné lui-même pour nous sauver… Il prend chaque jour soin de chacun de nous…
Sommes-nous son prochain ???
Est-Il notre prochain ???
Je ne sais pas vraiment comment voir les choses…
Le développement positif, parce que, moins que rien, c’est impossible.
Alors quelle est la chose la plus précieuse pour moi ?
Quel est mon trésor le plus précieux que je dois chérir ?
Mon corps et mon intelligence réactive ?
C’est difficile d’être le troisième au milieu des deux autres… c’est comme l’accouchement, difficile de franchir le passage étroit…
Est-ce de l’indifférence qu’on voit chez les lapins ?
Ne sont-ils pas, unis dans le train, chacun veillant en plus, sur son propre trésor ?
Le bébé est-il un corps étranger dans le ventre de la femme ?
Est-ce la femme qui a kidnappé le bébé ?
Est-ce simplement une étape subtile positive ?
N’est -il pas plus facile d’aider une personne inconnue ou assez éloignée de soi que d’aider un proche de coeur ou de sang pour qui est un devoir voir un dû…
Etre présent pour nos anciens désorientés, nos proches handicapés, nos belles-mères acariâtres ou mères dépressives ou amères, nos maris ou nos enfants pour qui cela coule de source ( Source divine? ) et qui n’en auront pas forcément la reconnaissance à proportion de l’investissement…
Aider celui qui ne le veut pas ?
Sortir un proche d’un système de victimisation ou faire un deuil ensemble sans vouloir peser et mettre en compétition la souffrance de chacun …?
N’est-ce pas plus dur quand il s’agit d’amour et non pas que de service ?
Quand il s’agit de gratuité sans se sentir revalorisé par un acte généreux héroïque ou glorieux ?
Le Bon Samaritain n’apprivoise pas, il sauve la vie puis paie un relais et s’en va…Il repassera pour son travail ? Pour le blessé ?
On nous dit qu’il a fait preuve de pitié…mais la pitié n’a pas bonne presse, trop condescendante, trop méprisante, elle peut rendre dépendante celui qui la subit comme étant incapable de s’en sortir seul ? Figé dans un rôle de blessé et de perdant ?
Que cherche celui qui « est au-dessus » parce que riche, en bonne santé, socialisé quand il se penche vers un plus souffrant ?
Oh combien est difficile la vraie gratuité…celle qui est don, et Amour Vrai
« sans attendre …d’autre récompense , que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté ! »
Oh Seigneur donne moi de ne pas fuir la blessure de mes intimes qui me fait d’autant souffrir dans ma chair tant je les aime, et de ne pas me donner des souffrants de substitution moins remuants affectivement et psychologiquement, plus ponctuels,
Donne-moi de tenir dans la durée non par des coups d’éclats mais dans la fidélité quotidienne en sachant que Tu es à mes côtés…
» C’est la croix qui me porte, ce n’est pas moi qui la porte… »
Tellement juste! Merci!