Année C – Avent 1er Dimanche
1ère Lecture : Jérémie 33,14-16
Psaume 24
2ème Lecture : 1 Thessaloniciens 3,12-4,2
Evangile : Luc 25,21-28, 34-36
Pour aller plus loin
Détails
-Le lapin de droite réagit par un bond de recul car celui de gauche essaie de l’engluer de son amour possessif.
-Tout est signe de cet amour possessif ; les mains du lapin de gauche veulent saisir, il est tendu en avant. Ce qui dégouline de son cœur ouvert est envahissant, collant et a une couleur de bonbon bien chimique.
Ces versets sont de Saint Paul qui est passé dans la ville de Thessalonique environ 20 ans après la Résurrection du Christ. il y est resté 3 semaines avec Silas et Timothée, mais la persécution de certains l’a obligé à fuir à Bérée, et poursuivre son voyage à Athènes et Corinthe. De là, quelques mois plus tard, Paul a envoyé Timothée pour encourager cette Eglise naissante de Thessalonique. Timothée annonce de bonnes nouvelles à Paul qui se réjouit et encourage l’Eglise à cultiver cet amour intense et débordant.
Questions
-Et moi, Comment est-ce que je réagis face à un amour « dégoulinant » ?
Est-ce une bonne façon d’aimer ? Pourquoi ?
Qu’est-ce qui m’irrite ? A quoi (à qui ?) cela me fait-il penser ?
En quoi cette image me fait-elle évoluer sur ma manière d’aimer ?
Merci Lapin Bleu de nous faire remarquer qu’aimer ce n’est pas agripper l’autre pour notre propre satisfaction mais c’est lui vouloir du bien, c’est vouloir son bonheur et même sa liberté.
« Aimer c’est tout donner et se donner soi-même. » dit sainte Thérèse.
À quelques semaines de Noël, ce dessin me fait penser à Jésus qui vient pour nous apprendre l’Amour. Et qu’Il s’apprête à tout donner, à donner jusqu’à sa vie pour nous sauver.
Voilà le commentaire que nous venons de préparer pour la célébration de la parole de samedi … L’amour dégoulinant ne nous avait pas englués. Merci pour votre site, remarquable !
Ce texte est très beau, car il nous montre un aspect de Paul peu habituel : nous le connaissons plutôt comme un lutteur qui a accompli sa mission dans un combat permanent ; or il sait aussi témoigner une grande tendresse aux communautés qu’il fait naître.
L’apôtre avait dû quitter précipitamment cette jeune communauté, une des premières fondées en Europe où il y travaillait de ses mains, pour n’être à la charge de personne. Or, Il s’inquiétait de son devenir, et, après avoir reçu des nouvelles rassurantes par Timothée son compagnon, il leur écrit depuis Corinthe. Il leur exprime une affection émouvante : « L’amour que nous avons pour vous, intense et débordant. » Il leur est très reconnaissant de leur accueil à sa prédication et il les encourage : « Faites donc de nouveaux progrès ».
Que nous dit cette lettre ? L’évangile n’est pas une affaire de doctrine ni de propagande. Si Dieu est amour, on ne peut en parler qu’en aimant. Il faut aussi donner l’exemple de ce qu’on prêche : ce n’est pas une pure théorie, il faut joindre son témoignage personnel à ce qu’on recommande aux autres. On ne peut bien évangéliser que ceux qu’on a appris à aimer.