Tout droit et tu y es !
2ème Dimanche de Carême – Année C
1ère Lecture : Genèse 15,5-18
Psaume 26
2ème Lecture : Philippiens 3,17-4,1
Evangile : Luc 9,28-36
Pour aller plus loin
Détails
-Le lapin avance prudemment. On sent le doute pas loin, en tout cas, il est surmonté.
-Il doit passer su sol horizontal bien vert, agrémenté de pierres, d’herbes folles et de buissons à plus rien du tout.
-C’est comme dans les dessins animés ; tant qu’il ne voit rien, il avance, et dès qu’il s’aperçoit qu’il est sur du vide, il tombe. Les dessins animés seraient-ils tirés de Saint Pierre marchant sur les eaux ?
Questions
-La suite du psaume, c’est « c’est la face que je cherche, Seigneur, ne me cache pas ta face »
On peut trouver la face de Dieu avec les yeux ouverts (dans les autres, dans la création) et on peut la trouver avec les yeux fermés (au plus profond de soi)
-C’est inconfortable de marcher sur du vide. C’est quelque chose qui n’est jamais acquis. Quel a été le dernier acte de foi que j’ai du poser et qui m’a fait ressembler à ce dessin ?
-Quelle leçon en ai-je tirée ?
Je pense qu’il faut parfois quitter la verte pelouse de nos certitudes, semée des petits cailloux de nos péchés (à pieds nus, ça fait mal), d’herbettes qui nous chatouillent trop délicieusement –
et nous jeter dans le vide qui n’est pas le vide, puisque Dieu est là devant, derrière, à gauche, à droite…
oh ! saluuut coolus !
A chaque confession.
A chaque confession.
Après chaque communion, je « m’oblige » à réciter la prière
d’abandon de Charles de Foucauld… » … Je suis prêt à tout, j’accepte tout… »
Mais il y a des kilomètres entre ces paroles et non seulement mes actes, mais aussi « mon intime conviction » !!! D’ailleurs, s’agit-il de la prière de Charles de Foucauld ? … Seul le
Christ a pu penser ces mots, les dire, et les VIVRE ! Et encore ! Ce n’était pas sans peur, à Gethsémani !!!
» Quitter les vertes herbettes qui nous entourent » est plus facile à dire qu’à faire !!!
C’est pourquoi je « m’oblige » à réciter cette belle prière qui me fait mesurer mon incapacité, mes faiblesses, ma pauvreté, en face de l’énormité du don du Christ : de
Bethléem au Golgotha, sa « Puissance » n’est-elle
pas d’avoir accepté d’y renoncer ???