Et si Dieu en avait marre au point de laisser tomber le Paradis ?
6ème Dimanche de Pâques – Année C
1ère Lecture : Actes des apôtres 15,1-29
Psaume 66
2ème Lecture : Apocalypse 21, 10…23
Evangile : Jean 14,23-29
Pour aller plus loin
-Détails
-La Jérusalem céleste descend d’auprès de Dieu. Je ne pense pas qu’elle descendra comme ceci, mais en tout cas, elle surprendra.
-Le « BOUF » est vert avec un reflet (la Jérusalem céleste est d’un jaspe cristallin. La pierre de jaspe peut avoir plusieurs couleurs. J’ai choisi celle-ci) Les reflets lumineux sont doux.
-Les trois nuages de poussière déplacés par la Jérusalem céleste sont les trois couleurs primaires, avec lesquelles on peut former toutes les couleurs, symbole de la plénitude, de la totalité.
-Ces trois nuages sont en dégradés, avec une partie blanche du côté de la Jérusalem, symbole de sa clarté et sa pureté.
-Le lapin bleu a trois points d’interrogation (dont un bleu, symbole du dessinateur qui n’a pas bien fermé son trait avant de mettre la couleur). Ces trois interrogations sont le mystère de chacune des personnes de la Trinité qu’il découvrira quand il sera dans la Jérusalem céleste.
-Ses oreilles sont tendues vers elle.
-Il est écartelé entre le ciel (que son pied droit désigne) et l’attachement à la terre (dont sa main droite est encore attirée), tandis que tout son côté gauche est tendu vers la Jérusalem céleste.
Questions
-Et moi, suis-je attiré(e) par la Jérusalem céleste ? Ai-je déjà lu sa description dans le livre de l’Apocalypse aux chapitres 21 et 22 ? Quelles sont les images de vie qui y sont décrites ?
« Attirée par la Jérusalem céleste? »
Je ne sais pas…Je suis terriblement de ce monde et terriblement appelée vers je ne sais quoi ou plutôt QUI…
Cela me fait penser au premier psaume que j’ai décidé il y a un, deux trois ans de me mettre à psalmodier…
J’aime les mots, plus que les musiques, ado j’aimais les textes avant les airs, et donc dans mon anglais mauvais je ne pouvais aimer que les chanteurs français…La musique comme support, pas comme maître…
J’aime les mots et là j’ai senti qu’il y avait dans le psaume une force plus grande dans l’air, les notes portent le sens…
Il faut prendre le temps de dire en articulant, de vivre ce sacré, mais voilà ce psaume je l’aurai pleuré…
« Jérusalem…c’est un mot très doux en phonétique…Presque « Jésus là l’aime… »
Jérusalem au profond de mon cœur, Jérusalem au plus haut de ma joie…
j’ai rencontré un docteur juif il y a peu, et on a échangé , me voilà avant Pâques à lire la haggadda (orthographe ? ) et désormais les commentaires de la Torah
j’ai du mal avec l’ère messianique…N’y est-on pas nous déjà ?
Maintenant pour avoir vécue des moments « d »illuminations », rares et inattendus, certains diront de « fabulations »? , je crois à cette plénitude complétude….seule capable de tout remplir et envahir…et si cette Présence est anticipation d ‘une Jérusalem Céleste qui descend d’auprès de Dieu ( je pensais moi à une ascension non ? )
alors je signe aveuglément…bêtement et béatement…en confiance…
car ce Dieu qui m’a fait pour aimer ne peut pas me manquer…
Je l’avoue avec un peu de confusion : la lecture de l’Apocalypse soulève pour moi de multiples interrogations…
Je viens de relire les chapitres 21 et 22 avant de revenir au dessin de ce 6ème dimanche et à ses explications : tout est clair.
Demeurer avec Dieu dans la Lumière : bien sûr que je me sens attirée par la Jérusalem céleste, même si j’ai du mal à imaginer… le paradis sur terre !!!
Alors je me prends à rêver de 22 dessins de Lapin Bleu (disons 23 avec l’épilogue) me donnant les clés pour comprendre ce Texte magnifique mais pour moi difficile !
Amen, viens, Seigneur Jésus !
Dimanche dernier : Ap 21, 3 « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront
son peuple, Dieu lui-même sera avec eux. … »
Ce dimanche la suite de ce passage pour la description d’un ailleurs que le « Dieu Maître-de-tout »(Ap 21,22)
illumine ! « Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre viendront lui porter leurs trésors »( Ap 21,24)
A La lecture de ces deux derniers chapitres, je retrouve cette impatience connue pendant le temps de l’Avent, l’image d’une
vie qui est là sans être là.
« Pour faire simple, on pourrait utiliser deux mots en même temps ; « déjà » et « pas
encore ». (Le Royaume de Dieu est déjà au milieu de nous… et en même temps, ce n’est pas encore de manière définitive »
(http://tempsliturgique.over-blog.com/article-1er-mercredi-40250479-comments.html#anchorComment)
Comment vivre, comme le lapin, ce désir écartelé entre la terre et cette cité céleste d’or et de « cristal bien
pur » ? Comment vivre notre aujourd’hui tournés vers le présent de ce verset « voici que je fais toutes choses nouvelles »(Ap 21,5) ?
Heureusement dans ce désir comblé sans l’être, pour faire écho à la Parole de l’Apocalypse et apaiser une impatience,
l’évangile : Jn 14, 23 « …nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui » Ni bouleversés, ni effrayés, que ce futur devienne présent !
Merci beaucoup pour ce dessin et ses paisibles couleurs !
…Et quand Jérusalem descend, ça fait monter les lapins au ciel ! Pas mal, non ? 😉