Année C – Temps Ordinaire 20ème dimanche

La coupe franche, ça décoiffe !

 

1ère Lecture : Jérémie 38,4-10

 Psaume 39

 2ème Lecture : Hébreux 12,1-4

 Evangile : Luc 12,49-53

 

   CTO20Lapinbleu256C-Hb12 1

 

Pour aller plus loin

 

Détails

 

-Il y a trois lapins qui peuvent représenter trois « âges » de la vie de foi.

-Le lapin au sol, c’est celui qui découvre tout juste la foi. Il a sa vie passée, ses mauvaises habitudes, son péché qui l’alourdit, mais il n’en a pas encore conscience. Il était suspendu à l’arbre par son boulet.

 

-Celui qui est dans l’arbre est celui qui a découvert la foi, et, enthousiaste, il veut faire avancer l’autre aussi vite que lui. Il grille quelques étapes. Il est dans l’arbre, en-haut, c’est-à-dire dans ses idéaux. Il n’attend pas que l’autre ait ses nouvelles racines (le Christ) pour sectionner les anciennes (le péché). L’arbre dans lequel il se tient ne porte d’ailleurs ni feuille ni fruit pour montrer que ce n’est pas à lui de faire ce travail mais au Christ.

  

-Celui qui est sur l’herbe est le chrétien mûr. Il a fait ses preuves. Il n’est plus dans l’idéal, mais dans le réalisme. Il sait très bien que si on coupe la chaîne de quelqu’un qui est suspendu, il se cassera la figure. Il en fait donc la remarque au jeune converti.

 

Questions

 

-Que c’est difficile de respecter le cheminement de l’autre ! Que c’est délicat d’user de patience pour tout lui apprendre. Que c’est compliqué de ne pas vouloir lui donner d’un coup tout ce que, moi, je sais… et que j’ai mis des années à apprendre.

 

-Vouloir aller trop vite, griller les étapes, c’est toujours néfaste pour l’autre.

-Quand l’ai-je expérimenté pour ma part ?

-Quand l’ai-je fait subir à un plus jeune (dans la foi) que moi ?

  

 

1 réflexion sur “Année C – Temps Ordinaire 20ème dimanche”

  1. Le temps de Dieu n’est pas le nôtre, c’est mystérieux cette fécondité et parfois celui qui se prend pour l’agriculteur était en germanisation lui-même, +plus nourrit ou au moins autant (ça ne se pèse pas) que celui qui se pensait « pro » de la culture….
    Parfois ce sont les catho « de naissance  » qui coupent les chaînes trop vite et se croient libérés des leurs, on est tjs freinés par des poids , que l’on soit statique, grimpé aux arbres, ou scratché au sol, on se croit léger et pourtant encore bien lourd de ce qui empêche d’aimer BIEN….
    Le job n’est jamais terminé, comme ça au moins on ne peut pas s’ennuyer…:-)

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