Mots clés : grâce, accueil, pardon.
Ce dessin a besoin d’être expliqué sinon il mène à un contresens (le contresens serait de croire que Dieu le Père nous demande de ramer)
-Ici, il n’est pas question du Père céleste, mais du père terrestre qui a le devoir d’éduquer et enseigner ses enfants. Dans ce cas précis, l’enfant est enseigné par l’Esprit, sans en être conscient, et c’est lui est dans le vrai.
-Le père est devant, il rame (dans un bateau, c’est celui qui est derrière qui tient la barre et donc, qui conduit) Si on regarde la fixation de la rame au bateau, on voit que le mouvement de la rame est très limité (normalement, la fixation est au-dessus et la rame pivote mieux). Bref, le papa se fatigue pour pas grand-chose.
-Le petit est derrière, il se sert de ses rames pour hisser une voile. Le vent de l’Esprit s’y engouffre et le bateau avance. Normalement, il faudrait une sacrée force pour tenir ce mât comme il le fait. Mais à sa tête, ça a l’air tranquille. Quand l’Esprit agit, il peut réaliser beaucoup de grandes choses. Le seul effort à faire, c’est d’être docile.
-Le miséricordieux n’est pas celui qui rame, mais celui qui accueille le pardon. Ramer, c’est vouloir se racheter, s’auto-punir pour des choses qu’on ne se pardonne pas. Le miséricordieux, c’est celui qui sait qu’il est pécheur, qui a goûté à cette Miséricorde, ce pardon gratuit de Dieu, et qui en retour essaye de faire de même envers son prochain.
-Si on regarde les deux personnages, lequel suis-je ?
Tes dessins, et surtout les explications qui vont avec me bousculent toujours!! Réflexion, réflexion…
(Je suis épatée parce que tu peux mettre de si fort dans un simple dessin, pour tout cela, merci!)