L’âne
Comme le boeuf, l’âne habite l’étable, et d’habitude, la vie y est plutôt tranquille.
Qu’un enfant y naisse, c’est déjà trop pour lui. Son confort personnel disparaît; les cris de l’enfant l’empêchent de dormir.
A cela s’ajoûtent des allées et venues de personnes curieuses; des anges, des bergers, des moutons, des rois…
L’âne, tout au long de l’album, n’aperçoit même pas le serpent (symbole du Mal), parce qu’il en est le complice à travers son manque d’accueil et son égoïsme.
Contrairement au boeuf, il n’évolue pas entre le début et la fin de l’histoire, et c’est le seul.
On dit bien « têtu comme un âne », non ?
Ajoûtons tout de même, pour rehausser notre ami, que dans la Bible, quand il y a la présence d’un âne, c’est le signe d’ une prophétie qui s’accomplit.