La chauve-souris

Chauve-souris « atalleph »

Ce nom est curieux car cette « souris » n’est pas un rongeur, et elle n’est pas « chauve » car elle est recouverte d’un duvet.

Elle a une peau souple recouverte de poils. C’est une membrane entre ses doigts qui lui permet de voler quand elle se déploie. Une griffe rétractile sous ses membres inférieurs lui permet de s’accrocher aux parois. Les plus grandes chauve-souris peuvent faire 1,70 mètre d’envergure et 50 cm de long. Les plus petites font 3 cm.

Au moyen-âge, on associait la chauve-souris au diable et à la sorcellerie. On les soupçonne de s’accrocher aux cheveux, de sucer le sang, de pulluler (alors qu’elles n’ont qu’un petit par an).

Toutes ont des dents. Elles ne voient pratiquement rien et se déplacent en émettant des ultra-sons (comme les radars).

 

Dans la Bible,

Isaïe dit « en ce jour-là, l’homme jettera aux taupes et au chauve-souris ses faux-dieux d’argent et ses faux-dieux d’or (Is 2,18-21).

En d’autres termes, il les jettera dans des cavernes, dans le sol, dans des lieux sombres, là où elles doivent être.

 

Dans la BD,

on aperçoit une chauve-souris qui sert de parapluie à une souris, à la page 34.

GAT34-09-LapinbleuC’est un peu le symbole de la dépendance réciproque entre la souris et sa cousine chauve-souris ; la chauve-souris protège la souris de la pluie, tandis que la souris guide la chauve-souris en plein jour, au moment où elle est sensée dormir. C’est cette même complémentarité qu’est en train de refuser plus ou moins l’ours dans son rapport avec la vache.

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