La vache, Margaret, est un personnage en soi. Elle représente les chrétiens depuis toujours ; ceux qui ont suivi Jésus fidèlement depuis le début.
C’est une vache un peu précieuse. Elle contraste avec l’ours. Son image est importante (lunettes, bibi…).
Elle n’est pas effarouchée de travailler avec l’ours, contrairement aux autres animaux.
Elle explique à Hans ce qu’elle sait,
elle a compris l’essentiel.
Quand l’ours fait peur aux habitants, elle fait l’intermédiaire.
Le témoignage d’Hans est excessif. Elle reste dans l’ombre, écoute, et prie pour son compagnon de mission.
Le fait qu’elle soit avec Hans, mais dans une attitude posée, rassure. C’est tout naturellement qu’on la questionne,
et elle témoigne à l’aide d’une seule réponse accompagnée d’un regard d’amour. Ça tranche avec le blabla convaincu de l’ours.
Elle laisse l’ours faire son cheminement intérieur. Elle n’est pas dupe qu’il se trompe actuellement.
Elle essaye de comprendre l’articulation entre ce que les Écritures disent et ce qu’elle vit. À ce moment-là, elle est troublée car il semble y avoir contradiction.
La limite, c’est que lorsqu’elle réfléchit, elle est dans sa bulle. Elle en oublie la détresse autour d’elle.
La seule réponse qu’elle a, c’est « de ramener à elle », au lieu d’ « aller vers ».
À côté d’un Hans si taciturne, elle reste flegmatique tout en n’éteignant pas l’ardeur de ce missionnaire.
Elle est moins affectée que lui par le rejet, car elle n’en fait pas une affaire personnelle.