Je crois que c’est la case où j’ai le plus buté sur cet album. Elle a dû à elle-seule me prendre une dizaine d »heures. Son bras gauche, pendant, montre que Jésus est déjà épuisé. La main droite cherche un endroit où s’agripper… mais il n’y en a pas.
La façon dont Jésus est chargé de sa croix n’est pas commune. Il ne porte « que » la poutre transversale qui sera encastrée sur la poutre verticale. Ici, elle est « prête à l’emploi », excuse-moi l’expression. C’est carrément un morceau de chêne, un bois très dense et très lourd. Quand Jésus tombe, il ne peut pas se protéger le visage car il attaché et tombe de toute sa hauteur. J’ai galéré avec ses jambes, son torse, son ventre. Alors au final, j’ai triché en ajoutant trois animaux devant.