Année C – Temps Ordinaire 5ème Dimanche

COUPEZ  ! euh, non…

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ème Dimanche du Temps Ordinaire – Année C

 

1ère Lecture : Isaïe 6,1-8

Psaume 137

2ème Lecture : 1 Corinthiens 15,1-11

Evangile : Luc 5,1-11

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Pour aller plus loin

Détails

 

-Le lapin est en position d’attente. Oreilles déployées pour mieux voler.

-Il sait à peu près la direction où il va aller puisqu’il regarde le viseur… mais après, tout dépendra de la force de la catapulte qui peut l’envoyer devant, derrière ou sur la cible.

-Il a un casque avec une étoile. C’est la lumière qui est envoyée dans la nuit.

-La catapulte ressemble à une formule 1 avec des roues plus larges derrière que devant.

-Le système d’envoi est « double ». Le lapin est retenu par deux cordes. Normalement, il n’y en a qu’une. La signification est que dans l’Eglise, quand quelqu’un part en mission, il faut deux choses ; qu’il en ait l’appel intérieur (venant de lui) et que cet appel intérieur doit être confirmé par l’appel de l’Eglise qui envoie. On n’est pas envoyé juste parce qu’on « le sent ».

-il n’y a pas de décor, parce que quand Dieu envoie, c’est qu’on lâche le reste.

-Cette image peut représenter Jésus, envoyé par le Père, pour aimer et sauver les hommes.

 

Questions

 

-Et moi, quand je suis envoyé,

-Est-ce que je m’attribue cet envoi comme venant de moi ?

-Est-ce que je rends compte de ma mission ?

-Est-ce qu’il faut qu’on me confirme 36 fois que je suis bien dans la bonne direction en me donnant un coup de pied au derrière ?

-Est-ce que j’ai été déçu par une mission ? Me l’étais-je donnée ou l’avais-je reçue ?

1 réflexion sur “Année C – Temps Ordinaire 5ème Dimanche”

  1. C’est la cata….pulte….chez moi c’est la cata-lutte….puis cata-pulse….
    En fait tout dépend si l’appel ( c’est comme cela que je ressens une mission, en général il faut qu’elle soit comme un appel, un concours de circonstance qui s’emboîte dans un espace vide de puzzle…) …Comme si il y avait un manque en moi et une demande en face, une blessure et un réparation par une action qui donne sens…
    Je crois que dans nos vécus, quelque chose (Quelqu’un) nous dispose à répondre à une souffrance ou une fragilité. Que se soit dans des charismes de soin à l’autre, (où l’on se soigne aussi un peu soi-même) de témoignage (où un parcours prend son sens dans la transmission et le fait qu’il puisse servir et éclairer à son tour) il y a comme un écho que rien n’est vain…
    Un peu comme si tout ce qui est vécu peut être multiplier au centuple (ça rime avec catapulte ? ou presque) c’est comme les cinq pain et deux poissons, quelqu’un a travaillé pour les avoir, il ou elle a peiné pour ce faire, il a prévu une action pour combler un besoin et voilà que le besoin est en fait immense et le dépasse….et Dieu appelle et Dieu pourvoit avec le petit mal qu’on s’est donné ou qu’on a subit au départ…
    Moi quand une mission m’attend en général je fais la sourde oreille, c’est un peu un test qui me fait dire , bon je ne sais pas si ça m’est destiné donc Seigneur confirme-le moi…
    Et parfois je suis très très aveugle, quand l’appel ne comble pas a priori mon besoin de reconnaissance sociale, de tout tout de suite, de réussite matérielle, de confort d’agenda, il est un peu considéré comme une cata…quelque chose qui vient perturber ma petite vie bien programmée et déjà ( je l’estime) chargée…
    Alors là je donne dans la mauvaise foi, il y a plus compétent que moi ( on peut toujours trouver) , j’ai d’autres projets plus importants, je vais donner le petit doigts et on va me prendre le bras jusqu’ au cou (surtout si c’est du bénévolat volant de soi jusqu’au bout du bout ), et je renâcle, ou fait comme si je n’étais pas visée…
    Sauf que le Seigneur ne me lâche pas…ça revient mine de rien par beaucoup de biais différents, et il y a un moment ou soit je valide, soit je refuse mais je ne peux pas faire comme si je n’avais pas compris…
    Ai-je été un jour déçu par une mission ? Non je ne crois pas, fatiguée, en doute , découragée oui parfois mais souvent (toujours?) quand j’allais lâcher,peut-être parce que je laissais plus les « possibles » se réaliser là où je ne les attendais plus, les situations se dénouaient…ou quand je croyais qu’une action n’avait pas le « succès » espéré, la portée visée, un témoin venu de loin, d’ailleurs, d’une vieille action ado ou jeune fille, venait me dire tout le bien et les fruits d’un partage oublié et relancer ma machine ….
    Une maman de jeannette hyper timide autour d’un lac improbable plus de 20 ans après,
    une voisine sur un petit service rendu de bonjour-au revoir qui ont compté plus qu’on croyait, une sœur à une messe lors de tension paroissiale qui vient dire tout le bien qu’une chorale d’enfant lui a fait, des mariés préparés que l’on croise et qui sont cabossés, vous racontent qu’ils se sont quittés deux ans, puis retrouvés et se donnent une nouvelle chance parce que « Madame on n’a pas oublié l’histoire que vous nous avez raconté sur les re-départs…merci au passage à la tante qui a confié cette blessure dépassée qui sert de phare dans une autre tempête conjugale …)
    J’en passe….
    Parfois on se rend compte qu’on cherchait pour soi quelque chose dans une mission et qu’on reçoit tout autre chose de bien plus précieux…Bénévole c’est du bien dévoilé au delà de soi, qui vole dans des sphères qu’on n’imagine pas.
    Je devrai après tout cela, ces relectures, avancer en confiance, et pourtant non, j’ai toujours autant la trouille , de tiédeur, de mauvais pressentiment sur le fait qu’exposée je vais encore trinquer…En apparence je maîtrise tout, en profondeur, je crains tout…puis pas après pas, le but, le vrai parcours se dessine et ce qui me semblait inutile, utopique, fragile prend toute son ampleur…
    Parce que la prière est le vecteur, et les autres ceux avec qui à plusieurs, le projet devient viable et porteur…et la cata-pulse….

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